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L’UFC en conclave pour débattre de l’exclusion de Mayila

L’Union de forces du changement (UFC), une coalition d’une vingtaine de partis politiques de l’opposition se réunissent mercredi à Libreville pour débattre de l’exclusion de Me Louis Gaston Mayila, président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), une formation membre de cette famille politique.

Selon la presse locale, Me Mayila a été exclut lundi dernier de l’UFC lors d’une réunion des responsables des partis membres de ce groupement au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ) de Jules Aristide Ogoulinguendé. L’exclusion a été prononcée après un vote, indique-t-on.

Dans les colonnes de l’Union, un quotidien progouvernemental, Me Mayila se serait désolidarisé de ses amis de l’opposition en taxant de pur fétichisme sémantique, le fait pour certains opposants, notamment ceux de l’Union nationale (UN) dissout de ‘’parler de président légitime, de président ayant la légalité’’. Pour le leader de l’UPNR, Ali Bongo Ondimba est le président de la République, il est le chef de l’Etat.

Selon toujours l’Union, citant encore Me Mayila : ‘’De même réclamer la conférence nationale souveraine est un coup d’Etat contre les institutions de la République affirmant que cette conférence nationale n’aura pas lieu.

Dans la nuit de mardi, au journal télévisée de 20h sur la télévision nationale, Me Louis Gaston Mayila s’est dit étonné d’apprendre son exclusion de l’UFC.

Pour lui, elle ne repose sur rien étant donné que cette coalition n’a pas encore de charte la régissant encore moins un règlement intérieur et par conséquent cette décision est sans effet.

Le leader de l’UPNR a rappelé qu’il est pratiquement le père de cette coalition née de la rencontre de l’opposition à Mouila en septembre dernier.

Le premier couac avait été enregistré quelques jours seulement après la création de ce groupement politique. Me Mayila avait renoncé à participer au premier meeting de l’UFC à Rio le 21 septembre dernier.

Ce dernier avait déclaré dans une lettre au ministre de l’Intérieur, qu’il déclinait sa responsabilité et celle de son parti quant à ce qui pourrait advenir lors de ce meeting parce qu’il avait été permis aux responsables de l’ex UN de ne pas prendre la parole pendant ce rassemblement tel que exigé par le ministère de l’Intérieur.

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