Une vingtaine d’associations soutenant la politique d’Ali Bongo Ondimba dresse un bilan à mi-parcours de son mandat

Une vingtaine d’ONG et associations regroupées au sein de la plate-forme ‘’ la Convention des acteurs civils républicains’’ dirigée par Emmanuel Zue, ayant soutenu la candidature d’Ali Bongo Ondimba lors de l’élection présidentielle anticipée de 2009, a examiné vendredi lors d’une réunion à Libreville, les retombées découlant de ce soutien.

Enjeux, objectifs et actions à mener ont été entre autres, les sujets abordés par les représentants de ces associations au cours de cette rencontre où les débats ont été parfois houleux.

Des questions qui portaient essentiellement sur le soutien aux actions du chef de l’Etat. Il ressort qu’ils n’ont presque pas bénéficié des retombées inhérentes au soutien vis-à-vis de leur joker désormais au perchoir depuis 3 ans.

Si certains acteurs de la société civile ont d’emblée réitéré leur soutien au président de la République, d’autres en revanche, ont exigé du président séance des garanties pour éviter d’être flouer une énième fois.

‘’Nous avons eu la conviction lorsque nous avons soutenu le candidat Ali en 2009. C’était avec nos propres moyens. Aujourd’hui nos affaires sont tombées parce que j’ai été oublié », a déplorée le président d’une association. « Nous avons vécu un certains nombres d’expériences. Nous volons avoir des garanties. Parce que par le passé, ça été beaucoup plus douloureux », a renchérie le visage froissé une actrice de la société civile.

La réunion convoquée avait pour but de demander aux participants de soutenir, le président de la République par rapport au défi de l’heure si ça n’est un, la conférence nationale souveraine ou le dialogue réclamé par l’opposition il y’a quelques mois. Un dialogue qui aura pour thérapie selon l’opposition de sortir le pays de la crise politique, sociale, culturelle dans laquelle le pays est plongé.

‘’Malgré les incompréhensions, à l’unanimité tout le monde estime que nous devons être un. Nous avons évalué la possibilité d’aller à la bataille en rang serré. Nous réitérons notre soutien au chef de l’Etat », a déclaré le président de la Convention des acteurs civils républicains au terme de la réunion de 3 heures d’horloge.

Quant à leur non prise en compte dans les politiques du chef de l’Etat, la quasi-totalité des participants à la réunion se sont accordés à dire leur marginalisation viendrait des collaborateurs du président de la République. Sans indiquer une date, la Convention des acteurs civils républicains prévoit une descente de soutien à l’action du chef de l’exécutif.

Les représentants de la société civile soutenant l’action du numéro un gabonais qui se sont accordés sur l’essentiel, n’ont pas dévoilé des garanties qu’ils réclamaient comme préalable à toute action future.