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Ali Bongo à Malabo pour le 7ème sommet des ACP

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, séjourne ce jeudi à Malabo, la capitale de la Guinée Equatoriale où il prend part au 7ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique, Caraïbes et Pacifique consacré (ACP) à l’avenir de la coopération avec l’Union européenne (UE), sur la base de l’accord de Cotonou (Bénin) qui expire en 2020.
Ce premier sommet auquel assiste, Ali Bongo Ondimba est présenté comme crucial en ce que les dirigeants de la plus grande organisation transrégionale regroupant 79 Etats, vont débattre de l’avenir du partenariat ACP-UE après 2020 à l’expiration de l’Accord de Cotonou liant ces pays et les 27 de l’UE.

Face à l’enjeu de ce dossier, cette rencontre doit également déboucher sur le mise en place d’un groupe de personnalités de haut niveau qui sera chargé, pendant les deux prochaines années, de réfléchir sur les pistes relatives à l’avenir du partenariat ACP-UE.

Ce panel présentera, par ailleurs, ses conclusions lors du prochain sommet prévu en 2014 et au cours duquel, les chefs d’Etat et de gouvernement du groupe Afrique, Caraîbes, Pacifique décideront ou non de mettre fin à l’Accord de Cotonou en 2020. Une perspective que d’aucuns ne souhaitent pas, mais qui en est quand même envisagée au regard de l’évolution des relations entre les deux parties, mais aussi des difficultés propres à chacune.

Côté ACP, il faut dire que le groupe est confronté à plusieurs défis : il fait face à la difficile création d’une zone de libre échange tout ACP souhaitée depuis des années. Celle-ci apparaît bien compliquée en raison des disparités économiques entre les régions afrique, caraïbes et pacifique, notamment. En sus, il y a la création de plus en plus marquée de partenariats entre Afrique-Chine, Inde-Afrique, Amérique latine-Afrique qui met en mal la vieille relation historique entre le continent africain et l’Europe depuis les accords de Yaoundé, Lomé et Cotonou, aujourd’hui.

Côté européen, les problèmes ne sont pas moindres tout aussi dans la relations avec le groupe ACP ; En effet, le sommet de Malabo intervient dans un contexte difficiles pour les 27 pays et principalement dans les négociations difficiles menées depuis des années afin de conclure des partenariats économiques (APE). Ces négociations tardent à être finalisées par de nombreux pays du groupe ACP.

L’autre problème est celui du financement à travers le Fonds européen de développement (FED), l’instrument financier de l’Accord de Cotonou. Non seulement celui-ci arrive à terme en 2013, mais il est nécessaire d’adopter un prochain. Ces questions soulèvent bien évidemment certaines réticences dans la partie européenne et agitent naturellement les milieux ACP.

Face à ces différentes questions, le sommet sera l’occasion pour les dirigeants de la famille ACP de parvenir à des conclusions permettant de mieux apprécier l’enjeu ainsi que l’avenir du partenariat.

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