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Pourquoi Serge Akassaga a quitté le CLR

Quelques jours après sa démission du siège de maire du 3e arrondissement de Libreville et partant, du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR, majorité) où il aura passé 20 ans, le bouillant Serge Akassaga est revenu sur les raisons de son départ.

Jean-Boniface Assélé, président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) © D.R.

A ce qui semble, l’avenir de l’ancien édile du 3e arrondissement de Libreville se destine désormais au parti au pouvoir, le parti démocratique gabonais (PDG) dont il dit qu’il l’a séduit, même s’il se montre reconnaissant d’avoir fait ses armes politiques au sein du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR). «Je ne pourrai pas affirmer avoir été maltraité au sein de ce parti. Bien au contraire, car le président de cette formation politique, Jean-Boniface Assélé, se trouve être mon tuteur. C’est lui qui a guidé mes pas étant encore jeune jusqu’à l’âge adulte. Je pars tout simplement du CLR pour me placer plus proche et servir le chef de l’Etat au sein du parti dont il est la tête de proue», a affirmé Serge Akassaga, relayé par gaboneco.com

«Car, chaque parti politique a son idéologie et lorsqu’il y en a deux, il y a autant d’idéologies. L’arrivée aux commandes de notre pays d’Ali Bongo Ondimba et bien plus, la manière de conduire les affaires m’a séduit et l’histoire retiendra les changements qu’il y opère et portent sa marque. J’ai voulu m’inscrire dans son courant de pensée et jouer ma partition», a-t-il poursuivi.

Selon l’ancien hiérarque du CLR, le chef de l’État a dit «devant le parlement réuni en congrès qu’il souhaitait un peu plus d’espace pour la femme et la jeunesse et nous devrons saisir, la portée exacte de cette pensée. Un tel discours ne saurait laisser insensible la jeunesse gabonaise. Tout parti politique a pour ambition de prendre le pouvoir et je pense qu’il est bien là où il est. Je voudrais simplement apporter ma pierre pour le consolider. Je pense personnellement qu’il devrait y avoir deux blocs : un côté la majorité et un autre l’opposition. Sans plus !»

Après le départ de son protégé, Jean Boniface Assélé a saisi la Cour constitutionnelle, le 5 décembre dernier, afin de faire constater la vacance de poste à la mairie du 3e arrondissement d’une part et, d’autre part, pour procéder au remplacement du maire démissionnaire. Sur décision de la Cour, une élection a été organisée à l’issue de laquelle Pulchérie Andeme, également du CLR, a été élue.

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