Les belligérants de la crise centrafricaine (rebelles de la Séléka, opposition, la société civile et le pouvoir) arriveront très probablement lundi à Libreville, en vue d’entamer des pourparlers visant à mettre un terme à la crise armée qui secoue ce pays depuis le 10 décembre dernier, a-t-on appris de source digne de foi.
Selon la source, les négociations dit-on séparées, pourront débuter mardi entre les protagonistes. Des discussions qui seront placées sous la supervision du comité de suivi des accords de paix inter centrafricains de 2008 présidé par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso.
Selon toujours la même source, les conclusions de ces pourparlers seront soumises aux ministres des affaires étrangères de la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEEAC) pour amendement, avant d’atterrir sur la table des chefs d’Etat qui devront se rencontrer probablement le 12 janvier prochain dans la capitale gabonaise.
Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 2003, le général François Bozizé fait face à une nouvelle rébellion qui contrôle déjà une bonne partie du pays. La Séléka exige son départ du pouvoir.
Pour sa part, le général Bozizé s’est dit ouvert à toutes discussions et formera un gouvernement d’union nationale après les pourparlers de Libreville. Sérieusement en difficulté, le général annonce même qu’il ne briguera pas un autre mandat en 2016.
