spot_imgspot_img

Séléka décide d’observer un cessez-le-feu de sept jours

La rébellion centrafricaine Séléka (coalition en langue sango) a décidé jeudi, à Libreville, où se déroule les pourparlers inter centrafricains d’observer un cessez-le-feu de sept jours afin de permettre au président François Bozizé de rapatrier les soldats étrangers qu’il a appelé en renfort et faire place à la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC).

La séléka a lâché du leste jeudi matin dans le cadre de la poursuite des discussions entamées mercredi sous les auspices du comité de suivi de l’accord global de paix inter centrafricain de 2008 de Libreville, présidé par le chef de l’Etat du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso dont les débats ont été menés par son ministre des Affaires étrangères, Basile Ikouébé.

Les rebelles ont également exigé la libération pendant la trêve de tous les prisonniers politiques, la nommination d’un Premier ministre issue de l’opposition que le président de la République ne pourra pas limoger.

Ils ont aussi demandé la révision de la constitution pour abroger la disposition donnant le pouvoir au chef de l’Etat de nommer et de destituer le Premier ministre.

Les rebelles ont également exigé la levée des barricades dressés par les partisans de François Bozizé dans Bangui, la capitale, l’unique ville dont il a encore la maîtrise.

Selon une source proche des pourparlers de Libreville, François Bozizé n’est pas encore arrivé au Gabon parce qu’il animait un meeting à l’aéroport où ses partisans étaient amassés.

Quatre chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sont déjà arrivés dans la capitale gabonaise où il doivent prendre part à un sommet extraordinaire consacré à la crise centrafricaine.

Il s’agit du président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, de la Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema, de Sao Tomé et Principe, Manuel Pinto Da Costa et du Tchad, Idriss Déby Itno, par ailleurs président en exercice de la CEEAC.

Mercredi, les négociations ont sérieusement piétinées. Les rebelles et l’opposition restaient camper sur leurs positions, celles demandant le départ du président Bozizé du pouvoir avant l’observation d’un cessez-le-feu et l’ouverture des négociations politiques.

François Bozizé fait face depuis le 10 décembre dernier à une rébellion qui a déjà conquis plusieurs villes de l’intérieur du pays. Selon certaines sources, les rebelles sont actuellement à 75km de Bangui.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES