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Le DG de la SOGARA brise le silence

Aux premières heures du déclenchement de la grève par les employés de la Société gabonaise de raffinage (SOGARA), lundi dernier, la direction générale avait refusé que la presse locale couvre ce mouvement. Mais, une télévision locale, Top Bendjè, prenait le risque de médiatiser la montée au créneau des travailleurs de la raffinerie de Port-Gentil. Devant le harcèlement des médias, le Directeur général (DG), Pierre Reteno Ndiaye, a réuni la presse au siège de l’entreprise, mardi, afin d’apporter quelques précisions sur certains points de revendications des grévistes.
L’externalisation du Centre médical de Sogara avait déjà été envisagée par les employés eux-mêmes lors des mouvements sociaux ayant secoué l’entreprise en 2009. «Cette possibilité sera confirmée en 2010 dans le plan social de la convention interne au cours des discussions avec l’Organisation nationale des employés du pétrole », rappelle M. Reteno Ndiaye. La situation devrait être clarifiée avant septembre 2012. Et le choix avait été porté sur une structure sanitaire privée de la commune de Port gentil. Il dit, par ailleurs, qu’il n’y a pas de préalable à cela, si ce n’est rentrer en négociation.
A propos des licenciements qualifiés d’abusifs par le collectif du personnel, le Dg affirme qu’il s’agit des employés identifiés dans le cadre du plan social. « D’ailleurs parmi les cinq, certains ont retrouvé de l’emploi avec le programme d’internalisation des postes. Juste un agent qui est admis à la retraite », précise Pierre Reteno Ndiaye. Concernant, le non-paiement de la prime de production, il a rappelé que l’attribution de celle-ci devrait obéir à un objectif fixé par la direction génération de la Sogara. Il fallait atteindre 900 milles tonnes de gaz l’année dernière, or la production n’a fait 750 milles tonnes. « Donc, au regard du manque de performance, il n’est pas normal que cette prime soit reversée aux travailleurs », martèle le patron.
La Sogara est dans une situation financière très délicate, car sans le soutien de l’Etat et de quelques partenaires, l’entreprise aurait fermé les portes, il y a quelques années. Les agents le savent. La survie de cette raffinerie dépend dès lors de l’implication de tout le personnel. Cette grève aura de lourdes pertes financières. Elle pourrait aussi être ressentie dans le quotidien de la population avec la pénurie de gaz qui lorgne la capitale économique du Gabon depuis quelques jours. M. Reteno Ndiaye invite le personnel à renouer le fil du dialogue.

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