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Les CTA vont intégrer les hôpitaux

A la faveur de ses visites au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et à l’hôpital de Nkembo, le ministre de la Santé, Léon Nzouba, s’est prononcé le 15 janvier sur le sort des centres de traitement ambulatoire (CTA).

En effet, la rumeur enfle sur la fermeture de ces structures sanitaires qui ont pour vocation première la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida. Selon le ministre, il s’agit plutôt d’une intégration des CTA dans les différents centres hospitaliers du pays. «Cette intégration dans les centres hospitaliers du pays permettra une meilleure prise en charge des maladies opportunistes liées au VIH/Sida et d’établir une véritable synergie entre les services d’infectiologie et les CTA», a déclaré Léon Nzouba, relayé par Gaboneco.com.

D’aucuns estiment en effet qu’une plus grande coordination entre les CTA et les services d’infectiologie des hôpitaux, améliorerait, de manière significative, l’efficacité des traitements antirétroviraux et le suivi des personnes vivant avec le VIH/Sida, comblant ainsi certains manquements enregistrés dans le CTA, notamment l’insuffisance du personnel médical et paramédical, la faible capacité de lits, le nombre trop important de perdus de vue.

Face à ces manquements, le ministre Nzouba a promis que des solutions seraient trouvées afin de rendre plus efficiente la riposte contre le VIH/Sida et se conformer à la prescription de l’Onusida : «zéro discrimination, zéro nouvelle infection, zéro décès lié au VIH». Par ailleurs, la visite du ministre intervient quelques jours avant l’organisation à Libreville d’une réunion qui permettra de redéfinir les mécanismes de distribution, de gestion rationnelle et transparente des antirétroviraux.

L’intégration des CTA dans les structures hospitalières n’est pas un nouveau dossier pour le gouvernement. En 2008 déjà, un atelier initié par le gouvernement avait recommandé cette intégration, dont l’objectif majeur est de lutter contre la stigmatisation et la discrimination des malades du sida.

Le Gabon a une séroprévalence VIH parmi les adultes de 8,2%. 52 000 personnes vivraient actuellement avec le virus, soit 4,5% de la population. Selon la Croix Rouge, 3 000 nouveaux cas sont enregistrés par an. Le pays compte trois CTA dont le premier a été en 2001 à Libreville. Ceux de Franceville et Port-Gentil ont suivi en 2004.

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