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Tropicale Amissa Bongo : Adrien Petit, le géant fulgurant de Mitzic

Adrien Petit (Cofidis) a signé sa première victoire chez les pros en remportant la 4e étape de la Tropicale Amissa Bongo 2013, courue le 17 janvier sur un parcours vallonné de 109 km entre Oyem et Mitzic. Sur les deux deniers kilomètres, il s’est détaché d’un gros groupe pour battre au sprint l’italien Andréa Palini (Lampre-Merida) qui conserve son maillot jaune de leader, mais aussi Gaetan Bille (Lotto-Belisol), 3e de l’étape, et Meron Amanuel (Erythrée), 4e.

Le sprinter de 22 ans ente d’expliquer ce finish majestueux : «c’était une arrivée massive et il y a mon équipe qui a fait un gros boulot dans le final et puis l’Espagnol de l’équipe, Egoitz Garcia, a lancé le sprint à 600 m. J’ai lancé le mien à 300 ou 400 m parce que j’avais peur de me faire enfermer et puis je suis allé jusqu’au bout.»

Venu au Gabon avec la ferme ambition d’améliorer son palmarès professionnel, Adrien Petit, pas si petit que ça avec son 1.88 m et ses 80 kg, se projette déjà au-delà de la Tropicale Amissa Bongo : «J’espère une belle campagne de classiques en Belgique d’ici un mois.» En 2011, il a obtenu la médaille d’argent du championnat du monde sur route espoirs et l’année dernière, il est arrivé 2e du Mémorial Franck Vandenbroucke et 3e du championnat de France sur route. Depuis qu’il est passé professionnel en 2011 avec son équipe actuelle, il lui manquait vraiment d’arriver 1er. Il n’oubliera certainement jamais cette 4e étape de la Tropicale Amissa Bongo 2013.

La Banque gabonaise de développement (BGD) parraine le maillot jaune de la Tropicale Amissa Bongo depuis son lancement. Avec sa filiale, la Banque de l’Habitat du Gabon, elle parraine aussi, indirectement, le maillot vert à pois blanc du meilleur grimpeur. Deux petites questions à Roger Owono Mba, directeur général de la BGD.

Est-vous satisfait de sponsoriser le maillot le plus côté de la Tropicale ?
Bien entendu, nous sommes contents. C’est un événement sportif connu dans le monde entier, c’est donc quelque chose de très important pour nous. Derrière, c’est la Fondation Amissa Bongo qui est à l’initiative de cet évènement et dans nos activités, dans nos missions, nous faisons également du sponsoring et du mécénat. Une société comme la notre qui a des missions nationales de lutte contre la pauvreté, ne peut qu’accompagner, mettre en place des œuvres caritatives pour aider les plus démunis et pourquoi pas les sportifs.

Quels bénéfices, quels retombées la BGD retire-t-elle de cette action ?
Au-delà de cet aspect mécénat et sponsoring, la principale retombée est une visibilité commerciale et marketing qui est très forte : nous sommes suivis par tous les médias. L’évènement étant international, quelque part c’est l’image de la BGD qui est renforcée et qui ne devient que plus visible dans le monde entier.

Rwanda : un team entièrement renouvelé

Un coureur Rwandais © Gabonreview

L’équipe du Rwanda, coachée par Jonathan «Jock» Boyer, a suscité beaucoup d’espoirs lors de son arrivée sur la Tropicale Amissa Bongo. Au titre des succès engrangés ailleurs, on cite Adrien Niyonshuti, qualifié pour les JO de 2012 en VTT et devenu pro avec l’équipe Sud-africaine MTN, et une première victoire d’étape d’un membre du Team, Joseph Biziyaremye, sur le Tour du Rwanda 2011. En venant à la Tropicale Amissa Bongo cette année, Jonathan Boyer a emmené un team inexpérimenté dans les compétitions internationales : «Nous prenons une équipe jeune, sans expérience suffisante dans ces courses de haut niveau, mais je suis optimiste que notre performance sera meilleure. Il va y avoir une grande concurrence, mais j’ai exhorté les gars d’être positifs car ils n’ont rien à perdre». Appelé à faire le point après la 3e étape (Oyem-Mitzic), il a reprécisé, laconique : «cette année, on a une équipe plutôt nouvelle, avec des jeunes qui découvrent les courses professionnelles. Il y a juste un ancien qui gère l’équipe. Au classement général, on a Nathan Byukusenge qui est 32e. L’équipe évolue chaque année et c’est très bien, de même que le cyclisme en Afrique.» On ne peut qu’admirer la combativité de l’équipe rwandaise, au Gabon pour sa troisième participation

Contrôles antidopage sur la Tropicale Amissa Bongo

Justin Leyassa, agent de contrôle antidopage © GR

Une équipe effectue depuis deux ans des contrôles antidopage sur la Tropicale Amissa Bongo. En 2012, quatre cyclistes ont été contrôlés à la fin de chaque étape. Depuis le début de l’édition 2013, 11 coureurs ont déjà été contrôlés. «Notre travail consiste à prélever un échantillon d’urine, à le sceller avant de l’envoyer au laboratoire. En cas de problème, le laboratoire appelle directement le cycliste ou la fédération pour les informer. Il faut préciser que le dopage est une pratique consistant à absorber des substances et à utiliser les actes médicaux afin d’augmenter les potentialités physiques et morales d’un athlète», explique le médecin-commandant Justin Leyassa, agent de contrôle antidopage sur la Tropicale, accrédité par le laboratoire antidopage de Lausanne, une sorte d’agence mondiale antidopage. Généralement, les coureurs contrôlés sont : le leader, le 1er d’étape et deux autres pris au choix.

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