En juillet 2013 se déroulera la centième épreuve de la Grande boucle du Tour de France, commencée en 1903 mais interrompue à 10 reprises lors des conflits mondiaux.
Sa petite sœur du Gabon, la Tropicale Amissa Bongo, a honoré les 18 et 18 janvier 2013, comme de tradition, la douce ville de Lambaréné, mondialement connue grâce à l’œuvre philanthropique du Dr Schweitzer, dont on fête cette année, à lui aussi, le centenaire de son installation au Gabon.
Né en 1875, le jeune Albert Schweitzer a 18 ans sur la photo, mais déjà la moustache conquérante. Le vélo sur lequel il s’appuie, devait être un des tout premiers modèles commercialisés, à partir de l’invention, dix ans plus tôt, de la «bicyclette de sécurité» de l’anglais John K. Starley, avec des roues de taille raisonnable et une transmission par chaîne. On remarque ici le freinage à l’avant, directement sur le pneu.
20 ans plus tard, il s’embarquera pour Lambaréné, ouvrant un dispensaire qui grandira et deviendra l’hôpital Albert Schweitzer. En juillet 2013, un hommage national, à retentissement international, lui sera rendu dans sa ville d’adoption où il fut enterré, selon sa volonté, le 5 septembre 1965.
Clin d’œil de l’histoire, un autre Alsacien célèbre, Thomas Voeckler, s’est aussi fait connaitre à Lambaréné pour y avoir couru les éditions 2010 et 2012 de la Tropicale. Mais comme le rapporte le journal L’Équipe du 23 avril 2012, «Thomas Voeckler n’aura pas le temps d’aller visiter le dispensaire du célèbre Docteur Schweitzer, même s’il y a cinquante ans, sa maman y a passé les premières années de son enfance avec le grand-père de Thomas, un pasteur qui travaillait dans l’établissement du médecin alsacien.»
Thomas aura sûrement une pensée vers l’Équateur quand il s’élancera sur les routes du Tour de France en juillet prochain. Et les boucles du cyclisme, comme moyen de rapprocher les Hommes, seront une fois de plus bouclées, pour encore mieux repartir l’année suivante et ouvrir des horizons nouveaux.
