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Commission sur la Biométrie : la réunion inaugurale de Raymond Ndong Sima

Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a présidé le lundi 28 janvier 2013 à Libreville, la première réunion de la Commission chargée d’examiner les modalités de mise en pratique de la biométrie dans le processus électoral au Gabon. Cette première session s’est tenue en présence des leaders des partis de la majorité et de l’opposition.

Annoncée par le président de la République dans son allocution à la Nation le 31 décembre 2012, et reprécisé le 21 janvier 2013 à la Cité de la démocratie, cette commission a commencé ses travaux sous la houlette du chef du gouvernement. Après avoir fixé l’ordre du jour, désigné les commissaires de chaque camp politique l’examen proprement des dossiers a commencé ce mardi 29 janvier.

«Le sujet qui nous réunit ce jour est d’une grande importance pour la fluidité de notre processus électoral et l’amélioration global de l’ensemble du système électoral. Il s’agit d’envisager à brève échéance d’avoir des élections moins sujettes à la polémique de manière à redonner un sens à une meilleure participation électorale et politique», a indiqué le remier Premier ministre à l’ouverture des travaux.

L’introduction de la biométrie dans le processus électoral a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le pays. Le débat en est arrivé à diviser radicalement la classe politique gabonaise, même si le principe de son application avait déjà été acquis. Ce, du fait que les modalités sont contestées, particulièrement par les partis de l’opposition. Si un débat se pose sur le choix de l’entreprise adjudicataire du marché de la biométrie, on note également la contestation de la nouvelle Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) par l’opposition réunie au sein de l’Union des forces pour l’Alternance (UFA, ancienne branche dure de l’UFC).

Ces partis avaient saisi la Cour constitutionnelle pour demander l’annulation du serment prêté le 9 novembre 2012 par les huit membres de cette CNPDCP devant le Premier président de la Cour de Cassation, Honoré Moundounga. Selon les membres de cette frange de l’opposition, deux raisons fondaient cette requête : l’absence du décret de nomination des huit membres qui ne respecterait pas les dispositions légales et la présence de la Commission dans les locaux du ministère de l’Intérieur. Ce qui n’est pas conforme à l’esprit de la loi.

Lors de cette première rencontre, Raymond Ndong Sima a appelé ces acteurs politiques à surpasser leurs considérations et querelles afin d’aboutir à des conclusions positives au terme des échanges. «Les hommes politiques éprouvés que vous êtes n’ont pas besoin de se faire rappeler qu’un débat, une concertation et un travail en commission nécessitent un grand esprit de souplesse, le sens du compromis, une humilité qui permet souvent de pourvoir écouter le point de vue d’autrui», a indiqué le premier ministre. Il a par ailleurs ajouté que «ces recommandations utiles pour tous types de rencontres sont encore plus essentielles pour des sujets politiques a fortiori aussi importants que ceux de la biométrie».

Pour cette première réunion, le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, a fait le point sur les étapes qui ont déjà été franchies dans le processus de mise en place de la biométrie. A sa suite, les différents représentants des partis politiques ont affiché leur volonté de faire en sorte que de cette rencontre, qui pourrait se dérouler jusqu’au 15 février, apporte un véritable consensus.

L’objectif est de faire de la biométrie une réalité pour les prochaines élections politiques au Gabon et qu’elle participe de manière efficiente à l’amélioration de la transparence électorale dans le pays et de la bonne marche de la démocratie.

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