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La législation faunique nationale expliquée aux Eaux et Forêts de la Nyanga

La législation nationale sur la faune a récemment été l’objet d’un atelier de formation et de renforcement des capacités des agents des Eaux et forêt, des forces de l’ordre et des agents de la Justice en service à Tchibanga, dans la province de la Nyanga.

Ces assises de la province du sud, rapportées par l’Agence gabonaise de presse (AGP), entraient dans le cadre du projet d’appui à l’application de la loi faunique. L’initiative vise l’amélioration du niveau d’implication des uns et des autres dans la lutte contre le braconnage et le trafic d’ivoire au Gabon. Environ 500 gendarmes, 45 magistrats, 40 douaniers et 100 éco-gardes ont bénéficié de cette formation. Celle-ci visait particulièrement à améliorer les connaissances des forces de l’ordre, des agents de la Justice, ainsi que celles des personnels des Eaux et Forêts de la localité.

Tenue en présence du procureur de la République près le tribunal de première instance de Tchibanga, Raphael Mangouka, ces ateliers ont été l’occasion d’interpeller ces personnels sur l’exigence de saisir automatiquement le Procureur afin d’activer le code de procédure pénale. Une donne qui va forcément décourager les braconniers. Car, note-on, la province de la Nyanga est tout autant victime des affres d’un braconnage accentué que la majorité des provinces du pays.

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tchibanga a fait une communication sur le code de procédure pénale. «Désormais, tout OPJ des eaux et forêts doit se conformer à cette réglementation en rédigeant son procès-verbal de constatation d’infractions et doit adresser une copie au Procureur», a-t-il indiqué.

Dans ce contexte où le braconnage est régulièrement enregistré dans la province, le représentant du ministère public a invité ses collaborateurs à mettre en application les étapes de la procédure allant de la constatation de l’infraction à la perquisition, en passant par les fouilles dans les formes, les saisies, les mises sous scellé, les interrogatoires, la confrontation et les auditions des témoins avant de saisir le parquet. De la formation destinée à ces agents il est également escompté de faciliter la collaboration et d’assurer de la bonne compréhension de la législation et des procédures pénales.

Les organisateurs de ces formations ambitionnent d’accroitre le niveau de vigilance des forces de l’ordre, des agents de la Justice, ainsi que celles des personnels des Eaux et Forêts. Il s’agit de mettre un accent particulier sur la menace du braconnage et du trafic sauvage de produits fauniques. Ce qui est d’autant plus important que la multiplication des réseaux organisant l’achat, le transport et l’exportation de l’ivoire de nombreuses destinations internationales et particulièrement en direction de l’Asie, n’a cessé de défrayer la chronique.

L’AGP relève à titre d’exemple, citant une source autorisée de l’administration des Eaux et Forêts, qu’une cargaison de près de 4 tonnes d’ivoire (609 défenses) originaires du Gabon avait été confisquée en 2006 à Hong-Kong. Récemment, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, avait procédé à la destruction d’un stock de défenses d’éléphants saisi. Toute chose qui visait à décourager les réseaux organisés et à présenter également la détermination du Gabon à mener de front le combat contre les braconniers.

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