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Les armateurs reprennent le large

Suspendue depuis le 1er janvier pour protéger les ressources halieutiques, la délivrance de licences de pêche conformément aux conclusions de la séance de travail du 31 janvier à Libreville entre les opérateurs industriels du secteur et le ministre de la Pêche, Julien Nkoghe Bekalé, a repris son cours.

En effet, cette rencontre s’est soldée par la délivrance de licences provisoires de pêche et la signature d’un cahier de charges autorisant la reprise immédiate des activités. «Cette signature marque un nouveau départ dans la nouvelle politique de gestion des pêches. Ce qui, à terme, devrait permettre de préserver les ressources halieutiques, leur milieu naturel, la biodiversité, et contribuer à une exploitation durable de ces ressources», a expliqué Guy-Anicet Rerambyath, directeur général des Pêches et de l’Aquaculture, relayé par L’union.

Les nouvelles dispositions découlent des nombreux malentendus dans le développement des activités de la pêche, consécutives à «une mauvaise interprétation de la loi et à une mauvaise application de cette même loi», a expliqué Anicet Rerambyath, soulignant que le «processus en cours a permis de revisiter le contenu de la loi et les dispositions que devraient dorénavant prendre les opérateurs pour exercer leurs activités».

Ces nouvelles dispositions ont également permis de sensibiliser les armateurs aux pratiques contraires à la protection durable des ressources halieutiques et qui ne favorisaient pas le développement de cette activité. Le but étant de développer une industrie locale avec les retombées que cela implique. A ce titre, le cahier de charges «engagent les opérateurs à débarquer le poisson sur le marché local» afin de «répondre à la demande locale et tenter de stabiliser, voire diminuer le prix du poisson».

En décembre dernier, trois chalutiers camerounais et un togolais ont été arraisonnés au large de Port-Gentil en zone exclusive pétrolière avec plus de cent tonnes de poisson à leur bord. Ces bateaux pratiquaient la pêche industrielle alors qu’ils ne possédaient pas de licence leur donnant l’autorisation de mener ce type d’opération et de commercialiser leurs prises.

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