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La Conasysed laisse deux semaines au gouvernement pour réfléchir

Après la menace d’un préavis de grève brandie par la convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), le 29 décembre 2012, les agents fédérés au sein de cette structure se sont réunis en assemblée générale le 2 février 2013 pour décider de passer à l’acte dès ce 4 février.

Plus rien ne va dans le secteur de l’Éducation au Gabon. Après le préavis de grève expiré des enseignants-chercheurs qui ont entamé leur mouvement de grève ce 4 février 2013, le tour est revenu aux membres de la convention nationale des syndicats du secteur éducation d’adresser leur préavis de grève de dix jours à la tutelle.

Cette décision prise lors de leur dernière assemblée générale, le 2 février 2013, fait suite, selon les membres de la Conasysed, à la volonté entretenue par les autorités de l’Éducation gabonaise de ne pas apporter des solutions concrètes à leurs revendications, soumises depuis le 10 octobre 2008, date du début de leur lutte.

Les revendications des enseignants de cette coalition syndicale portent notamment sur les situations administrative et salariale de près de 850 enseignants du pré-primaire qui continuent de percevoir un salaire de 80 000 francs CFA par mois, le paiement de prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife) et aux ayants droits oubliés en 2012, ainsi que le paiement des arriérés des salaires et de la Pife 2010-2011 aux leaders syndicaux.

À ces préalables s’ajoutent le paiement des rappels, l’adoption et l’application du décret valorisant les taux de vacations aux examens et concours, l’effectifs pléthoriques d’élèves ou le nouveau système de passage des examens et en classe de sixième et de seconde. Les leaders de la Conasysed s’offusquent également du fait qu’aucun des accords signés avec le gouvernement, en vue d’apaiser le secteur de l’éducation, n’ait été mis en application.

Ces derniers menacent de passer à la vitesse supérieure après l’assemblée générale de «prise de décision définitive» qu’ils entendent organiser le 16 février prochain, si les autorités de l’Éducation nationale ne trouvent pas satisfaction à leurs revendications. Dans ce cas, le système éducatif gabonais sera paralysé par une grève illimitée à compter du 18 février 2013.

«Nous pousserons le bouchon plus loin et nous ne reculerons devant rien. Il est donc urgent qu’on travaille en symbiose dans le but d’améliorer nos vies, c’est-à-dire réunir les meilleures conditions de travail», a déclaré le délégué chargé de l’administration au sein de la Conasysed, Marcel Libama.

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