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Le CES plaide pour une allocation de 10% du budget de l’Etat au secteur agricole

artoff3447Le Conseil économique et social (CES) a recommandé au gouvernement, jeudi à Libreville au terme de sa première session ordinaire axée sur ‘’la sécurité alimentaire’’, une augmentation du budget du secteur agricole de l’ordre de 10% du budget de l’Etat, conformément aux accords de Maputo.

Le président du CES, Paul Biyoghe Mba, qui s’appuyait sur des recommandations contenues dans l’avis n°5 de issu de la session ordinaire, a indiqué que ‘’le conseil est d’avis qu’il soit nécessaire d’inscrire dans l’exercice budgétaire l’important accord des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine réunis à Maputo (Mozambique) en 2003 stipulant d’allouer au moins 10% du budget annuel national au secteur agricole’’.

Cette dotation financière permettrait ‘’d’augmenter et d’améliorer les structures de formation agricole, le réaménagement des lits agricoles par l’Etat, trop chers pour les particuliers et de faciliter l’accès des terres travaillées aux opérateurs du secteur agricole’’, a souligné Biyoghe Mba.

‘’L’application de cette mesure pourrait non seulement favoriser la création de structures d’encadrement, de promotion et d’accompagnement, mais aussi occasionner la création d’une nouvelle banque agricole, indispensable au développement de ce secteur’’, a poursuivi le président du CES.

La question relative à la disponibilité des produits agricoles a également été débattue lors des travaux de cette session ordinaire.

Pour rendre disponible les produits agricoles et favoriser davantage une production locale, le conseil a souhaité que ‘’soit identifiées et mises en œuvre des mesures et des méthodes de facilitation et d’assouplissement des coûts de matériels, matériaux, études, intrants’’.

Saluant la nouvelle mesure visant les incitations agricoles atténuant les volets de douanes, impôts et taxes, le conseil a recommandé ‘’l’amélioration en permanence du traitement fiscal et douanier des secteurs agriculture et pêche’’, préconisant, par ailleurs, la promotion du Gabon bleu.

Selon le conseil, ‘’le Gabon bleu doit être considéré comme une zone économique exclusive à cause des fleuves, rivières et lacs dans lesquels abondent plusieurs ressources halieutiques, fruits de mer et poissons’’, estimant que ‘’c’est un réel moyen de diminuer non seulement la dépendance alimentaire et mais également de permettre aux populations d’avoir une nourriture abondante et saine’’.

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