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Libreville, prochaine capitale mondiale du taekwondo

xyz_5Ce n’est plus un souhait mais une réalité : Libreville vient d’obtenir l’organisation de la coupe du monde par équipes de taekwondo en novembre prochain. Ce succès qui fait suite au désistement du Sénégal sans raison aucune, fera du Gabon le premier pays africain de l’histoire de la discipline à abriter une coupe du monde par équipes.

Le professionnalisme et l’aptitude du Gabon à organiser des grandes rencontres, politiques, économiques, environnementales, et sportives ne cessent de se confirmer au fil des mois, après l’organisation de la première conférence panafricaine de Libreville sur la biodiversité, la 28e édition de la coupe d’Afrique des nations de football, le New York forum Africa, le tour est à la coupe du monde par équipes de taekwondo qui se déroulera du 28 au 30 novembre 2013.

À en croire le site du président Ali Bongo, fan numéro un de cette discipline, confirmé par celui de la Fédération internationale de taekwondo, dans la rubrique calendrier de compétition, le Gabon a bel et bien obtenu l’organisation de ce challenge.

Dans le cadre d’une évaluation des capacités organisationnelles et des modalités de financement du Gabon pour la réussite de cet évènement, une délégation de la Fédération internationale de taekwondo (WTF) a récemment séjourné à Libreville. Conduite par Phillipe Bouédo, elle a mis à profit son séjour en terre gabonaise pour s’entretenir avec le patron du ministère des Sports, Séraphin Moundounga.

Toutefois, il paraît impérieux, sinon important, de s’interroger sur l’équipe de taekwondoïstes sur laquelle compte le Gabon pour faire bonne prestance et conforter la performance individuelle d’Anthony Obame qui permet encore d’identifier le Gabon parmi les nations de taekwondo ?

Suffit-il de la performance d’un seul athlète pour espérer s’offrir la première place du podium mondial au Gabon, dans une compétition par équipes ? L’expérience des athlètes gabonais aux jeux africains de Cotonou permet de tirer les leçons d’un schéma dans lequel tout l’espoir d’un peuple n’était rivé que sur une seule personne dans une équipe comptant pourtant d’autres athlètes.

S’il s’agissait encore d’une compétition individuelle, on pourrait se permettre d’espérer obtenir au moins à une médaille sur la panoplie de métaux qui seront mis en jeu selon les catégories prévues, mais hélas, il est question d’équipe. Tout est possible en effet, à condition bien sûr que, pendant les sept prochains mois, l’État mette les athlètes dans les conditions idéales, et cela passe par la mise en place d’une «véritable» politique de développement sportif. Mais en a-t-il seulement la volonté ?

Le Gabon a les moyens de développer son sport, en investissant des budgets conséquents et surtout des infrastructures dédiées. On se demande en effet si l’exploit d’Antony Obame et Ruddy Zang Milama aurait été possible s’ils s’entrainaient au Gabon comme leurs compatriotes ?

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