Le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs (SNEC), a tenu une conférence de presse ce lundi matin sur la situation qui prévaut dans l’enseignement supérieur, a annoncé que les syndicats et le gouvernement ont signé un protocole d’accord dans la nuit de dimanche, 21 avril dernier.
Au terme de 80 jours de grèves et de 6 jours de négociations entre le gouvernement et les syndicats, un protocole a été signé hier dimanche à 22h. Ce accord intervient moins d’une semaine après que le gouvernement ait pris un arrêté qui permettra d’intégrer la prime d’incitation à la recherche, (PIR) augmentée récemment de 250.000 F, à la solde de base. Ce qui était devenue la principale revendication du SNEC après la rencontre du 10 avril dernier.
Malgré cet accord il est peu probable que l’assemblée générale du SNEC qui est prévue pour demain mardi débouche sur la reprise des cours, puisque les enseignants attendent de voir les promesses du gouvernement se matérialiser, et donc que par exemple l’augmentation soit effective dans les bulletins de solde et dans les comptes des enseignants et chercheurs.
L’avenir des étudiants est littéralement lié à cette assemblée générale, et déjà l’inquiétude devient manifeste dans les ruelles et les pavillons de l’Université Omar Bongo (OUB) et de l’Université des Sciences et Techniques de Massuku (USTM), principales victimes de cette grève.