A l’issue d’un atelier de concertation organisé le 23 avril à Libreville, les chefs d’entreprises réunis au sein de la Confédération patronale gabonaise (CPG) et les responsables du ministère du Budget, ont convenu de la création d’une commission paritaire public-privé pour donner plus d’allant à l’activité économique.

«J’ose espérer que cette commission permettra d’associer l’efficacité dans l’exécution du budget de l’Etat, à la qualité des prestations réalisées par les entreprises, acteurs majeurs de la commande publique», a déclaré le ministre du budget et des comptes publics, Rose Christiane Ossouka Raponda, relayé par gabonactu.com.

Le président du patronat gabonais, Henry Claude Oyima, s’est réjoui de ces recommandions qui devront assainir le climat des affaires dans le pays. A ce titre, il a recommandé que «l’Etat s’engage à vulgariser les mécanismes de préparation et d’exécution du budget, à simplifier les procédures administratives, à respecter les délais d’exécution du budget, à appréhender les difficultés de partenaires privés et à renforcer l’expertise du secteur privé dans les marché publics».

Le secteur privé, quant à lui, est appelé à «restaurer la signature de confiance de l’Etat, utiliser la surliquidité bancaire à court terme, promouvoir et la dynamiser des partenariats publics privés dans tous les secteurs, participer à la mise en place du nouveau mécanisme de financement et de création de la richesse pour contribuer à la prospérité dite partagée».

Ce cadre de concertation contribuera à la mise en œuvre du plan stratégique Gabon émergent (PSGE), dont l’objectif est l’accélération et la réalisation des objectifs que le Gabon s’est fixé dans sa marche vers l’émergence à l’horizon 2025. Le PSGE nécessite un financement de 12 000 milliards de francs CFA, d’où cette invite du gouvernement au secteur privé.