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La Sgaar s’auto-réanime

anesthesie-reanimationHuit ans après son premier congrès, la Société gabonaise d’analgésie-anesthésie et réanimation (Sgaar) a organisé, le 26 et 27 avril derniers à Libreville, sa deuxième assemblée du genre sous le thème «Anesthésie-réanimation en situation d’exception». Il s’agissait de revoir le fonctionnement interne de la structure, susciter l’adhésion de nouveaux membres et promouvoir des échanges avec les autres professionnels d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest.

A l’ouverture des travaux, le Pr Paul Marie Louembé, directeur général de la Recherche scientifique, relayé par l’AGP, a indiqué que «l’organisation de ce congrès vise à réaffirmer la détermination du Gabon à garantir ce droit fondamental qu’est la santé ; et à définir l’ambition fondamentale de la communauté scientifique gabonaise en matière de recherche médicale. L’analgésie, l’anesthésie et la réanimation sont des valeurs importantes pour préserver la vie et améliorer le bien-être sans lequel il n’y a ni Etat ni développement».

Pour sa part, le président de la Sgaar, le Pr Romain Tchoua, a rappelé que «la médecine connait depuis quelques années un essor au Gabon», précisant que «le nombre de médecins spécialisés dans ce secteur est en nette progression grâce à la volonté politique de nos dirigeants et à des pionniers, en tête desquels le professeur Dieudonné Ngaka Safou. La volonté politique qui accompagne l’action de la Sgaar au Gabon se traduit aujourd’hui par l’existence d’un diplôme d’études spécialisées (DES) en anesthésie-réanimation, ouvert à tous les médecins nationaux et étrangers».

Ce congrès a été rythmé par plusieurs ateliers avec des thèmes comme «La consommation pharmaceutique en réanimation», «La prise en charge du brûlé grave dans les premières 24 heures», «La problématique de la ventilation mécanique dans un service de réanimation en milieu tropical», etc. Au Gabon, les anesthésistes sont principalement confrontés au manque de médicaments et d’appareils médicaux en dépit du côté extrêmement sensible de ce service. Une situation déplorable qui a donné l’occasion aux médecins gabonais d’interpeler leur ministère de tutelle sur l’urgence de mieux équiper ce service dans les différents hôpitaux du pays. Les prochaines assises auront lieu en avril 2014 en République démocratique du Congo comme hôte.

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