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Olam réduit sa voilure au Gabon

olamLa tourmente du groupe Olam International, annoncée par la société d’analyse américaine Muddy Waters Research, se confirmerait-elle ? Les décisions prises par la société agro-industrielle, le 25 avril 2013, mettent un bémol sur sa politique très active d’acquisitions, notamment au Gabon.

Les conclusions du rapport de Muddy Waters Research, contenant 133 pages d’une longue litanie d’erreurs ou de faiblesses supposées dans la stratégie d’Olam, commenceraient-ils à se révéler juste ? En tout cas, le groupe singapourien n’a pas hésité à prendre la décision de réduire la voilure et mettre un bémol sur sa politique très active d’acquisitions.

Initialement fixés entre 2,2 et 2,6 milliards de dollars, les investissements d’Olam International seraient ramenés à 1,5 ou 1,6 milliard de dollars sur la période 2014-2016. Le groupe va notamment réduire sa participation dans le projet d’usine d’engrais au Gabon, son plus important investissement retardé d’un an. Une décision qui fait suite à son niveau d’endettement relativement élevée.

Par ailleurs, Olam entend réduire à moins de 50% sa participation dans Gabon fertilizer company (GFC), la société qui porte le projet. Ainsi le contrat passé avec Technip pour l’ingénierie et la construction sera élargi à d’autres partenaires afin de réduire les frais. La GFC est actuellement détenue à hauteur de 62,9% par Olam, 25,1% par l’indien Tata et les 12% restant par la République du Gabon.

Pour faire face à ses besoins en fonds propres, Olam estime pouvoir compter sur Temasek, actionnaire de référence avec 24% du capital, qui a souscrit à une levée de 712,5 millions de dollars en janvier. Toutefois, le groupe singapourien envisage des flux de trésorerie positifs pour l’exercice clos en juin 2014.

Le complexe de production d’urée (engrais), GFC, sera situé à Port-Gentil dans la zone économique spéciale de l’île Mandji, zone qui fait également l’objet d’un accord avec la République gabonaise. C’est un investissement de 2,2 Mds$ qui doit être financé sur fonds propres par le groupe OLAM associé au groupe indien TATA et à l’État gabonais, et par des financements externes internationaux. Dans sa phase de production, ce projet créera 350 emplois.

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