Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, devrait une nouvelle fois rencontrer la classe politique gabonaise, en vue de réviser la copie de la dernière concertation sur la «biométrisation» du processus électoral gabonais. La prise en compte du Conseil national de la démocratie (CDN) avait été oubliée.

La nouvelle concertation, dont la date n’a pas encore été indiquée, aura pour objectif de discuter des modalités de relance des activités du Conseil national de la démocratie (CDN) et de trouver des stratégies devant conduire à une application efficace des recommandations issues de la réunion autour de la biométrie. L’annonce a été récemment effectuée par le chef du gouvernement, lors de son échange avec les membres de la coalition de l’Union des forces pour l’alternance (UFA).

Le débat étant toujours en suspens concernant la biométrie, les membres de l’UFA avaient eux-aussi souhaité une nouvelle rencontre autour du Premier ministre. Ce, du fait que trop de contradictions, de zones d’ombre et de mauvaises interprétations induisent une lisibilité difficile sur l’effectivité de la biométrie dans le système électoral gabonais. On devrait dont rediscuter des opérations de mise en œuvre de la biométrie, à l’instar des audiences foraines.

L’UFA avait déjà formulé sa volonté d’aider le gouvernement sur ce point. Elle avait pris pour école le cas de la Côte d’Ivoire et déclaré être en train de voir comment permettre au gouvernement de le répliquer au Gabon, en tenant des originalités du terroir. L’objectif est en effet la recherche de la fiabilité du fichier d’état civil qui rendra crédible, lui, le fichier électoral.

A l’issue de la concertation de janvier 2013, le rapport, selon le Chef de l’Etat lui-même, accusait de nombreux manquements. Il n’indiquait ni le coût, ni le chronogramme des opérations de la biométrie.