La 13ème conférence générale de l’Association des universités africaines s’est ouverte, mardi à Libreville, avec l’ambition de trouver des solutions à la problématique de la corrélation à établir, au niveau de l’enseignement supérieur en Afrique, entre la formation, la professionnalisation et l’employabilité.
Le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, Séraphin Moundounga, a présidé hier à Libreville la cérémonie d’ouverture des assises de la 13ème conférence générale de l’Association des universités africaines (AUA), en présence de nombreux et éminents invités extérieurs.
Les travaux de la 13ème conférence générale de l’AUA, qui sont axés sous le thème ‘’ Transformer l’enseignement supérieur africain pour l’employabilité des diplômés et le développement socio-économique ‘’, visent à mobiliser la communauté universitaire nationale et internationale sur la question de l’employabilité des étudiants africains.
Le recteur de l’Université Omar-Bongo, Pr. Marc Louis Ropivia a indiqué, à cet effet, que ‘’les pouvoirs publics et le secteur privé doivent collaborer avec l’enseignement supérieur africain, afin de lui permettre de se transformer en véritable fabrique du ‘’prêt-à-l’emploi’’, soulignant à cet égard que ‘’la 13ème conférence générale de l’AUA se tient à Libreville à un moment où le Gabon vient de lancer son propre chantier de professionnalisation de l’enseignement supérieur’’.
La rencontre de Libreville devra amener les participants à une réflexion concertée sur la corrélation entre enseignement supérieur, employabilité et professionnalisation et provoquer une synergie opérationnelle autour des questions de l’employabilité, de la professionnalisation et de l’établissement de partenariats entre les secteurs public et privé.
Le ministre de l’éducation nationale et de l’Enseignement supérieur Séraphin Moundounga a souligné la préoccupation commune à tous les Etats.
‘’La situation actuelle de la formation dans l’ensemble de nos pays nous interpelle à plus d’un titre’’, a indiqué le ministre, ajoutant, pour le déplorer, que ‘’7 à 10 millions de jeunes diplômés africains sortent des pôles de formation chaque année, avec des possibilités de plus en plus réduites d’accéder à un emploi’’. ‘’Le curricula en inadéquation avec la demande du marché du travail en est la principale cause’’, à précisé le ministre gabonais.
