La logique de l’argent peut tout acheter des autorités Qatariennes vient d’administrer au monde la preuve de ses limites, notamment face aux dirigeants de la Ligue de football professionnel (LPF), qui avaient déjà jeté leur dévolu sur le Gabon pour l’organisation du Trophée des champions qui opposera, le 3 août prochain, le Paris Saint-Germain (PSG) aux finalistes de la Coupe de France (31 mai, au Stade de France).
Plus rien n’arrêtera l’Emirat du Qatar. Après les achats de footballeurs stars, l’acquisition de clubs, de droits de retransmission télévisée et l’acquisition des maillots et du sponsoring, la dernière trouvaille du marketing qatarien portait sur le Trophée des champions qui doit se disputer à Libreville entre le club français (PSG) racheté à 50 millions d’euros en juin 2011 par Qatar Sports Investments (QSI), et les Girondins de Bordeaux ou Évian Thonon-Gaillard.
En effet, selon les indiscrétions glanées dans «Le 10 Sport», actuellement en kiosque, les hauts représentants Qataris se sont rapprochés de la LFP afin de formuler une offre. L’idée ? Dédommager la LFP et le Gabon afin d’accueillir le prochain Trophée des champions à Doha ! Une proposition poliment refusée par la Ligue.
Le contraire n’aurait été que consécration pour le QSI qui se serait ainsi offert une occasion en or de célébrer à domicile la réussite de ses investissements sur le club parisienne, le PSG dont il est l’actionnaire à 70%. Depuis quelques années, le Qatar occupe une place de plus en plus importante dans le monde du football. Une stratégie adoptée par ce petit pays richissime du golfe Persique pour s’assurer une image positive à l’échelle planétaire.
Quelle raison a bien pu motiver les dirigeants de ce pays pétrolier à procéder à une OPA (Offre publique d’achat) de dernière minute sur cet évènement, sachant que le Gabon détient depuis plus de trois mois déjà, la coupe qui sera offerte au vainqueur de la rencontre ? Le Gabon ne serait-il donc pas à la hauteur pour abriter cette grande manifestation, malgré ses succès dans l’organisation de la Can 2012 ? Ou, ignorent-ils que le «Gabon doit devenir une grande nation sportive et mettre à profit les équipements de la CAN 2012», ainsi que l’a clairement rappelé le ministre gabonais de la Jeunesse et des Sports, Séraphin Moundounga, à Paris le 26 février 2013.
