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Controverse autour du plan social de l’Arcep

Arcep-gabonInitié en février 2012 par le gouvernement dans l’objectif de revoir à la baisse les effectifs pléthoriques de l’institution, le plan social mis en œuvre au sein de l’Arcep suscite des réactions de la part des employés, entre dénonciation d’une gestion scabreuse de leur situation, rumeurs et suspicions que Félix Onkéya, le secrétaire du comité de privatisation, a jugé bon de faire taire, ce 29 mai, en donnant quelques précisions dans le quotidien L’union.

Quand la plupart des anciens employés de l’Agence de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), remerciés suite à des «directives de l’Etat», se dit désabusée et flouée par un plan social moins soucieux de leur avenir et ne prenant pas en compte leur situation familiale et le coût de la vie au Gabon, le secrétaire général du Comité de privatisation, Félix Onkéya, indique que «le guichet réclamations est ouvert au Comité de privatisation depuis le 5 avril 2013». Une manière démontrer sa volonté de voir les rumeurs et les contre-vérités prendre fin pour que le processus engagé par le gouvernement suive son cours sans qu’aucune partie ne soit lésée.

Si pour Félix Onkéya «la nécessité de fusionner l’Artel et l’ARP (Agence de régulation des postes) relevait du constat fait du caractère pléthorique des effectifs de l’Artel, de l’inadéquation des profils aux métiers de régulation ainsi qu’à une masse salariale très importante de plus de 70% du budget annuel de l’Agence», l’affaire n’est pas entendue -sinon pas de la même manière- par certains employés licenciés pour qui le processus a bel et bien lésé de nombreux individus.

A en croire ces derniers, le calcul et la liquidation des droits dans la mise en œuvre du plan social de l’Arcep comporte un certain nombre d’irrégularités, d’où la dissimilitude des chiffres annoncés par les différentes parties impliquées dans le processus. En effet, quand le comité de privatisation déclare que du 20 février au 24 mars dernier, une cellule technique composée de deux inspecteurs du travail ont assuré le contrôle administratif et financier, notamment pour la vérification des calculs effectués au sein de l’Arcep, contrôle qui, par ailleurs, ne souffrirait d’aucun défaut, des anciens employés quant à eux estiment ne pas avoir perçu la totalité de ce qui leur revient et que certaines dispositions pour leur départ n’auraient pas été prises.

Répondant à ces allégations, Félix Onkéya a confié dans les colonnes de L’union que «le payement des droits et indemnités, calculés au 31 mars 2013, est intervenu le 4 avril 2013 avec le retrait par les agents éligibles audit plan social des soldes de tout compte, des certificats de travail et des lettres de licenciement» ; un plan social qui, de l’aveu de M. Onkéya, aurait notamment coûté plus de 3,4 milliards de francs CFA (3 .401.776.782 francs CFA pour être précis), pour un ensemble de 276 licenciés répartis en deux groupes distincts : d’un coté, les 276 agents ayant bénéficié des «droits légaux», qui aurait coûté «1.821.082.876 francs CFA» à l’Etat ; et de l’autre, les 121 anciens employés ayant reçu des «indemnité transactionnelle» pour une somme totale de 1.580.693.906 francs CFA. Pour M. Onkéya, les résolutions du gouvernement prévoyaient le payement des agents d’Artel et ceux de l’ARP, y compris les fonctionnaires remis à leur administration d’origine après la fusion des deux structures.

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