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Le torchon brûle à la Setrag

SETRAG-360x190Le personnel de la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) est en grève générale illimitée depuis vendredi. Il revendique le départ de l’ancien responsable de la police ferroviaire, Fabrice Gomez et réclament le respect des mesures prises par la direction générale au mois de mars dernier lors du tout premier mouvement d’humeur.

Le personnel de la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) réuni au sein des syndicats du G8 et la direction générale de leur entreprise ne parlent plus le même langage. En grève illimitée depuis vendredi, ces derniers revendiquent le départ de l’ancien responsable de la police ferroviaire, Fabrice Gomez et réclament le respect des mesures prises par la direction générale au mois de mars dernier lors du tout premier mouvement d’humeur. Notamment, les organigrammes dans chaque direction, la communication des fiches de poste, l’application des indemnités de stage, la situation des intérims, le pourvoi des postes vacants, la régularisation des emplois des étrangers, la réhabilitation de l’adduction des stations d’eau en ligne et les rappels des nominations.

Selon le responsable du G8, Charles Dipackouet, « la grève aurait pour origine le non respect par la direction générale de la Setrag du procès verbal ayant sanctionné le mouvement de grève intervenu au mois de mars dernier ».

Lors de l’ouverture des négociations entre les parties mardi dernier, et cela sous la direction d’un inspecteur du travail, les syndicalistes n’ont guerre donné de suite favorable à la lever de leur mouvement. Etant entendu que le directeur général de la Setrag a décidé de reconduire et de confirmer l’ancien responsable de la police ferroviaire, Fabrice Gomez à son poste, une décision perçue par les grévistes comme un défi de la part de leur directeur général. Au vu de cela, ils ont décidé de durcir le ton et bloquer tous les trains au départ de Libreville, perturbant ainsi le trafic ferroviaire.

Vu le bras de fer de leur direction générale, les syndicalistes exigent désormais rencontrer le ministre des Transports par le biais de l’Istra afin de lever ou non leur mouvement de grève.

Ancienne société d’Etat, la Setrag est depuis 2003, la filiale du groupe Eramet. Elle compte à ce jour environ 1308 agents et 9 syndicats.

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