La poursuite des découvertes macabres dans notre pays, a conduit l’Union du Peuple Gabonais (UPG, opposition), a demandé, ce jeudi, la démission du gouvernement.
L’UPG qui souligne l’incapacité du Gouvernement à remplir ses taches régaliennes, notamment la sécurité de chaque citoyen et encore plus celle des plus fragiles, demande, par conséquent « la démission immédiate de l’ensemble du Gouvernement gabonais ».
En outre, elle souhaite « la création urgente d’une Commission d’enquête et de justice indépendante, pour que force reste véritablement à la Loi », et invite « l’Etat gabonais à mettre en place une nouvelle Loi répressive contre les crimes sacrificiels dits rituels ».
L’UPG se réserve également le droit d’organiser toutes les actions républicaines qui s’avéreront nécessaires et utiles pour le bien de tous les citoyens afin de faire cesser les crimes « sacrificiels » au Gabon.
Les crimes sacrificiels dits rituels sont devenus un fléau. Les derniers développements de l’actualité ne peuvent qu’inquiéter : libération de deux présumés coupables ayant pourtant avoué leurs forfaits à Libreville, découverte d’un sac de 50 kg d’organes humains le 4 juin 2013 au Centre Basile Ondimba de Libreville, notamment.
L’UPG qui appelle au respect de tous les droits fondamentaux au Gabon tels que stipulés dans l’Article Premier de la Constitution estime qu’il est temps de traiter les crimes sacrificiels dits rituels comme des crimes contre l’humanité.