Conformément à sa vision d’engager le Gabon dans un processus de développement clair à travers la stratégie d’ouverture du Gabon à tous les investisseurs captivés par le potentiel de son pays, le président Ali Bongo Ondimba a procédé, le 13 juin dernier dans la commune d’Owendo, à la pose de la première pierre de la future seconde usine de broyage du clinker pour la fabrication du ciment, par la société Cimaf Gabon SA.
Dans le cadre de sa politique d’extension dans les capitales africaines, le groupe cimentier marocain Ciment d’Afrique (Cimaf), s’installe au Gabon. Un fait réel manifesté par la pose de la première pierre de son usine de fabrication du ciment piloté par sa filiale locale, Cimaf Gabon SA. D’une capacité de production annuelle de 500 000 tonnes de ciment avec une possibilité d’extension à 1 000 000 tonnes, le coût de cet investissement est évalué à un peu plus de 19,67 milliards de francs CFA. Il permettra, dans sa phase de réalisation la création d’un millier d’emplois. Une fois entrée en exploitation, cette infrastructure cimentière emploiera plus de 200 personnes.
«Au regard de la situation actuelle du marché du ciment et de ses effets sur l’ensemble de l’économie, l’arrivée de cette deuxième usine de fabrication de ciment au Gabon apparaît comme une véritable opportunité. Ce d’autant qu’elle vient renforcer l’offre domestique de ciment avec une capacité de production attendue de 500 000 tonnes par an et une extension de possible à 1 000 000 tonnes», a reconnu le ministre de l’Industrie et des Mines, Régis Immongault.
Marqué par une hausse continue de la demande, avec un taux de croissance moyen annuel de 9% et en raison du prix encore élevé de la tonne de ciment à Libreville qui est de 100 000 comparativement à Yaoundé au Cameroun où il est de 95 000 francs CFA, et à Dakar au Sénégal où il est établi à 67 000 francs CFA, cette opération devrait permettre de résoudre la contrainte de la production et agir sur le prix du ciment afin de soulager la population gabonaise dans la réalisation de ses projets de construction.
«Nous vous, à travers ces différents investissements, contribuer au développement harmonieux de la nation gabonaise, au bien-être et à la prospérité de ses citoyens, et accompagner les grands chantiers ouverts par le président Ali Bongo Ondimba, dont l’ambition est de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025», a déclaré le PDG du groupe, Anas Sefrioui tout en précisant l’utilisation d’une technologie de dernière génération dans le cadre de la réalisation de ce projet.
Ciments d’Afrique a été créé en 2011 pour regrouper les investissements cimentiers de l’homme d’affaires marocain Anas Sefrioui dans le continent africain. Actuellement, Ciments d’Afrique développe des projets de cimenteries en Côte d’Ivoire, Cameroun, République de Guinée et au Gabon. En République de Congo, les négociations avec le gouvernement local sont en cours pour lancer les travaux de construction d’une usine identique à celles des autres capitales africaines dans les mois à venir. Par ailleurs, d’autres pays du continent africain demeurent sur la liste des projets en cours d’élaboration et de développement par CIMAF, à l’instar du Rwanda, de la Tanzanie, du Ghana, du Libéria, de l’Angola et du Bénin.
