Le 14 juin 2013 restera une date historique dans le processus d’intégration de la Communauté économique de l’Afrique centrale (Cemac). Ce jour, les chefs d’Etat de cette communauté sous-régionale, réunis en sommet extraordinaire, ont décidé de supprimer les visas pour les ressortissants des pays membres dès le 1er janvier 2014.
Ce sont les chefs d’Etat du Cameroun représenté par son Premier ministre, Philémon Yang, du Gabon, Ali Bongo Ondimba, de la Guinée Equatoriale, Téodoro Obiang Nguéma, du président de transition de la République centrafricaine, Michel Djotodia, du président du Congo, Denis Sassou Nguesso et du Tchad, Idriss Deby Itno, qui ont décidé de donner un coup d’accélérateur à l’intégration sous-régionale. Lors de ce sommet extraordinaire, ils ont promis qu’il n’y aura plus d’obligation de visa au 1er janvier 2014. Cela signifie en effet que dès cette date, les ressortissants de la Cemac, le visa ne sera plus obligatoire pour circuler dans les 6 pays.
Le communiqué rendu public à ce propos indique qu’«à compter du 1er janvier 2014 sera mise en place la fin des obligations de visa pour tous les citoyens de la CEMAC pour circuler à travers les pays appartenant à la Communauté». Par ailleurs, une autre grande décision de ce sommet relève que «la création d’un cadre politique commun pour la protection du commerce au sein de la région de la CEMAC permettra notamment l’harmonisation des politiques de mise en conformité des médicaments pour lutter contre la contrefaçon et facilitera l’accès aux compagnies pharmaceutique au marché régional».
«Nos six nations travaillent ensemble au delà des frontières à trouver des solutions régionales à nos enjeux communs, à renforcer notre coopération économique pour encourager le développement. (…) Comme tous les regards sont rivés ce weekend sur le Sommet du G8 en Grande-Bretagne, les dirigeants de la Cemac ont voulu monter leur propre engagement pour stimuler les échanges commerciaux et de l’investissement en Afrique», a déclaré le président Bongo qui ajoute également qu’«ensemble, nous nous efforçons de consolider les relais de croissance en Afrique à travers les échanges commerciaux et la coopération économique. Le but est de créer de nouveaux débouchés pour que les prochaines générations puissent pleinement bénéficier de leur potentiel. Ces nouveaux engagements politiques sont le résultat d’échanges fructueux qui ont lieux lors du sommet de la Cemac. Nous nous réjouissons à l’idée de profiter de cette opportunité politique pour poursuivre nos échanges avec le secteur privée ces deux prochaines jours à l’occasion du New York Forum Africa».