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Levé de rideaux sur l’acte II du New York Africa

les-chefs-dEtats-au-NYFA-2013Placée sous le parrainage du président Ali Bongo Ondimba, la deuxième édition du New York Forum Africa (NYFA), «véritable laboratoire d’idée au service du développement de l’Afrique», tel que présenté par son promoteur, Richard Attias, s’est ouverte ce vendredi 14 juin 2013 à Libreville en présence de cinq chefs d’Etats de la Communauté économique de l’Afrique centrale (Cemac), du président de la République sénégalaise, Macky Sall et de nombreux décideurs économiques et investisseurs internationaux, ainsi que des personnalités de la culture et du sport.
Ouverte avant les travaux du sommet extraordinaire de la Cemac, le NYFA se justifie, selon Richard Attias, par son ambition à promouvoir un développement économique inclusif bénéficiant en premier lieu aux jeunes africains. Cette deuxième édition prône donc, en priorité numéro un, l’intégration de la jeunesse africaine à la croissance économique du continent.

Pour la deuxième fois consécutive, le New York Forum Africa (NYFA) porte le Gabon, du 14 au 16 juin 2013, sous les feux de la rampe. Les décideurs politiques et économiques de la planète ont commencé à échanger sur les grands enjeux qui devront ouvrir la voie vers le développement du continent, au regard des potentialités dont il dispose. Il s’agit en effet de trouver des métrologies pour accélérer son développement, par la promotion, notamment, de la croissance.

Véritable foire d’idées lancée par l’homme d’affaire franco-marocain, Richard Attias, avec l’appui du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le NYFA met, depuis le vendredi 14 juin, au cœur des discussions l’Afrique émergente pour inventer des modèles concrets et innovants d’une croissance inclusive génératrice de richesses partagées. Toute chose qui font dire au principal organisateur de ce forum que la «croissance économique n’a aucun sens si les jeunes africains ne peuvent pas en bénéficier». Richard Attias est ainsi revenu sur la problématique de la jeunesse, levier de développement de chaque pays du continent. «Si nous engageons tant de passion et d’énergie dans ce forum c’est pour une seule raison : les jeunes africaines et africains», a déclaré le fondateur du NYFA, non sans faire remarquer que 150 millions de jeunes sont sans emplois sur le continent.

A sa suite, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a relevé quant à lui que «l’une des raisons de cette rencontre est la prise de conscience de la place grandissante et incontournable de l’Afrique dans un monde global qui fait face à de nombreux défis… Notre défi majeur est d’arrimer notre continent au train de l’Economie Globale. C’est pourquoi, l’organisation de rencontres de cette envergure, avec une participation de qualité, y contribue de manière certaine».
Poursuivant, le président Ali Bongo a indiqué que «la quête de prospérité est une aspiration universelle et légitime. Notre continent affiche aujourd’hui des performances économiques enviables». Cependant, a-t-il fait remarquer, une question demeure : «comment maintenir nos économies sur un sentier de croissance soutenue et inclusive dans un contexte de ralentissement économique mondial ? Comment rendre soutenable ce rythme pour les années qui viennent ?»

Pour ce deuxième rendez-vous, les organisateurs estiment à plus de 1500 le nombre de participants. Sur cette légion, on dénombre des personnalités de calibres comme des Prix Nobels dont Mohamed El Baradei, Frederik De Klerk, tous deux Nobels de la paix. A leur côté, d’éminentes personnalités du monde politique, de la finance et des sciences et de la culture, à l’instar de Fatou Bensouda, procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète, Mathieu Pigasse, directeur de la Banque Lazard France, Larry Summers, économiste et ancien secrétaire du Trésor américain ou encore Jacques Attali, économiste. La liste est longue et compte près de 160 orateurs invités.

Sur l’esplanade du Stade de l’Amitié, transfigurée et offrant un décor futuriste, Frederik De Klerk de l’Afrique du Sud, John A. Kufuor du Ghana et Olusegun Obasanjo de la République Fédérale du Nigéria intervenant, lors de la séance dénommée «conversation avec les sages», sur les «nouveaux défis, nouveaux espoirs, nouveaux leadership», ont décliné leur façon de voir l’évolution du monde et du continent, tout en proposant des axes qui devraient permettre d’accroitre les efforts de développement du continent.

Toute chose qui fait dire à Ali Bongo Ondimba qu’«après l’Asie, les géants technologiques par exemple, ont compris que «l’heure de l’Afrique nouvelle a sonné»». Et le président gabonais de soutenir que «l’Afrique mobile et bientôt ultra-connectée n’est plus une chimère avec plus de 700 millions de cartes SIM activées contre moins de 16 millions en 2000. Ce qui est vrai dans ce secteur l’est aussi dans bien d’autres, plus anciens, classiques et traditionnels mais tous en mutation».

«Nous sommes des adeptes de l’émergence, d’une pensée nouvelle qui se veut inventive, à même de placer le continent africain sur la rampe de lancement d’un développement économique et social équitable, propre et durable», a relevé Ali Bongo tout en précisant que «l’effort de développement doit pouvoir concilier les intérêts publics, privés et les impératifs sociaux. Il s’agit, à nos yeux, d’associer aux projets soumis aux investissements directs étrangers, un volet de développement d’infrastructures à caractère social, particulièrement dans le domaine de la santé et de l’éducation».

Pour la première journée, les débats avaient pour thèmes : «la route vers une nouvelle indépendance», «nouveaux défis, nouveaux espoirs, nouveaux leadership», «tourisme : développer des opportunités économiques et créer des emplois».

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