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Journée de l’Enfant africain : les enfants du Gabon aussi

Ida-Reteno-AÀ l’instar des autres pays d’Afrique, le Gabon célèbre en différé ce 17 juin 2013, la journée de l’Enfant africain placée sous le thème «éliminer toutes les pratiques sociales et culturelles néfastes : notre responsabilité collective». La journée est habituellement commémorée le 16 juin de chaque année.

Les autorités gabonaises par le biais du ministère de la Justice célèbre ce 17 juin 2013, la journée de l’Enfant africain instituée en 1990 par l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), en souvenir des insurrections de 1976 à Soweto où des écoliers d’Afrique du Sud, non armés, avaient été massacrés par des policiers.

«La célébration de la journée de l’Enfant africain, nous interpelle tous et chacun, nous parents, nous gouvernement, nous responsables politiques, nous syndicats, nous organisations non gouvernementales, nous partenaires au développement, nous communautés religieuses sur nos responsabilités, nos devoirs, nos obligations pour préserver et renforcer les droits de l’enfant dans notre pays», a rappelé le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits humains, Ida Reteno Assounouet dans son discours de circonstance.

23 ans après, la situation des enfants africains ne semble pas avoir changé malgré les nombreux discours des dirigeants dans lesquels le mot jeunesse occupe toujours une bonne place. L’enfance ne cesse de vivre des situations précaires, et cherche pourtant, par tous les moyens, à échapper à cette condition. A cet effet, les autorités gabonaises se sont fixés plusieurs objectifs pour sortir l’enfant gabonais en particulier de ce carcan.

Selon un rapport de l’observatoire national des droits de l’enfant présenté le 14 juin 2012 à Libreville, 77,7% des enfants au Gabon sont victimes de violences. «Ces violences d’ordre physique, sexuel, psychologique et moral s’exercent autant au niveau des familles, des communautés, de la Justice que des centres d’accueil des enfants en difficultés», précise le rapport.

«Le Gabon à travers ses institutions publiques et privées liées aux droits humains, s’est doté depuis 2010 d’instruments pouvant orienter les politiques publiques à l’effet d’éliminer les pratiques sociales et culturelles néfastes contre les enfants», a indiqué Ida Reteno Assounouet, avant d’énumérer, notamment, la matrice nationale des indicateurs de protection de l’enfant, pour servir de vecteurs directeurs à la protection de l’enfant, tant au niveau gouvernemental que non gouvernemental ; l’étude relative aux violences faites aux enfants au Gabon…

L’enfance étant le futur de l’humanité, elle devrait jouir d’une protection spéciale face à toute forme de menace pouvant compromettre sérieusement sa santé physique et morale ou affecter son sens de jugement et de responsabilité envers la société. Ainsi, afin de favoriser le développement harmonieux de l’enfant gabonais les autorités, selon le ministre de la Justice, «se sont engagés pour que l’élimination des pratiques sociales et culturelles néfastes des enfants devienne une réalité quotidienne au Gabon».

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