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Vers la mise en place du marché carbone au Gabon

Stephanie-CapdevilleStéphanie Capdeville, expert français en marché du carbone, accompagnée de Marthe Mapangou, secrétaire exécutif de l’Autorité nationale pour le mécanisme de développement propre (AN-MDP), a échangé, le mardi 25 juin 2013, avec les journalistes sur une étude concernant la mise en place et le fonctionnement du marché du carbone au Gabon.

L’initiative avait pour but d’informer les hommes de média sur cette étude qui sera validé le mercredi 26 juin 2013 à Libreville en présence du ministre en charge du Développement durable.

Dans son propos introductif, l’expert, œuvrant pour le compte du cabinet Agreco, a défini le marché du carbone qui peut encore se nommer système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre, comme un instrument de politique publique visant à inciter les opérateurs économiques à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ce marché a été mis en place dans les années 1990 pour apporter, dans le cadre géopolitique de l’époque, une réponse stratégique à la volonté d’endiguer le changement climatique.

A son accession à la présidence de la République, Ali Bongo Ondimba s’est donné pour objectif d’impulser une croissance à faible émission de carbone par le biais d’investissements tenant compte de la responsabilité environnementale, tout en créant des infrastructures et des emplois. Toutes choses qui devraient aider à instaurer un nouveau modèle de développement qui intègre le bien-être humain, l’équité sociale, la croissance durable et la conservation environnementale.

Pour y parvenir cet objectif commande, selon Stéphanie Capdeville, l’identification de mécanismes efficaces de rémunération des biens et services environnementaux gracieusement offerts par la nature et la construction d’outils statistiques tels que le bilan carbone et le système de comptabilité carbone. Ces outils ont pour but d’évaluer régulièrement les efforts déployés par le pays pour construire un développement économique faiblement émetteur de carbone.

C’est dans ce sens que l’AN-MDP a réalisé avec l’appui de l’Union Européenne (UE), dans le cadre du Programme d’aide à la gouvernance sectorielle (Pagos), une étude sur la mise en place et le fonctionnement du marché du carbone au Gabon.

L’expert a expliqué que cette étude a pour objectif de contribuer à la mise en œuvre de la politique nationale pour la réduction des émissions des gaz à effets de serre en vue de lutter contre les changements climatiques. Elle vise aussi à identifier les options de marché du carbone pour lesquelles le Gabon dispose d’un avantage comparatif en termes de coûts de réduction et de valeur de permis d’émissions.

Cette étude, selon Stéphanie Capdeville, devra produire des résultats qui visent le repositionnement de l’AN-MDP en considérant les objectifs de respect des dispositions du Plan climat et de la loi sur le développement durable en cours de définition, donner accès à des outils, études et programmes de renforcement des capacités qui seront compatibles avec les futurs développement dans le pays.

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