20 officiers médecins stagiaires ont reçu, mercredi à Libreville, leur parchemin après neuf mois de formation sur des modules portant sur la médecine d’urgence, des catastrophes, des urgences, de la traumatologie, de la santé publique, tropicale, de blessé de guerre, d’hygiène, de la médecine des armées, de psychiatrie et du module de la santé humanitaire.
La cérémonie de clôture de l’année académique 2012-2013 à l’Ecole d’application du service de santé militaire de Libreville (EASSML) a donné l’occasion aux responsables de cet établissement de primer 20 officiers médecins stagiaires, issus de 12 pays francophones dont le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, Côte d’voire, Gabon, Guinée Conakry, Congo Brazzaville, Madagascar, Niger, Togo et la République Démocratique du Congo (RDC).
Le parrain de la nouvelle promotion François Edou Ovono a exprimé sa profonde reconnaissance pour les efforts constants et fidèles de la France sans cesse renouvelés, dans la réalisation de ce projet à caractère prometteur.
‘’Je voudrais vous dire, mon émotion en ce moment est l’émotion d’une convention profonde devenue réalité, la convention qu’un corps fonctionne avec tous ses membres et même un retraité reste dans le corps’’, a indiqué M. Edou Ovono donnant des conseils à ses filleuls.
‘’ Vous voici au terme de votre formation pratique d’officiers médecins. Quel que soit le cadre, votre destination est d’aller servir soit dans l’armée, soit dans la santé publique. Il vous conviendra que si dans ma carrière j’ai été un officier médecin dans une direction générale, j’ai, avant tout, cultivé la valeur de médecin de corps de troupe. Servir dans le corps de troupe est un parcours exaltant et fondamental pour un médecin militaire’’, a déclaré le parrain.
Poursuivant son propos, M. Edou Ovono a exhorté ses filleuls à respecter les exigences du métier en leur rappelant qu’un ‘’bon médecin est appelé à assurer la couverture sanitaire des militaires et leurs familles, voire des civils’’, estimant, par ailleurs, qu’il doit être ‘’un bon généraliste au fait des spécialistes hospitalières qui sait regarder, écouter, toucher le malade, pour s’orienter vers un bon diagnostic et surtout faire le geste qui sauve, mais jamais de trop’’.
Exprimant au nom des ses collègues, le major de la promotion, le lieutenant Fidèle Randrianarisoa a indique la difficulté rencontrée pendant la formation et le la joie qui les anime.
‘’Je suis très heureux d’avoir terminé ma formation et d’être sorti major de la promotion. C’est vrai que nous avons rencontré plusieurs difficultés, surtout sur le nombre de cours à étudier, mais cela ne m’a pas découragé et je conseille à ceux qui viendront après nous de se concentrer. Ce n’est pas sorcier de sortir major d’une promotion, il faut seulement étudier’’, a- t- il indiqué.
