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Ouverture des assises librevilloises de l’ACBF

ACBF_Forum-de-haut-niveauLa 22è session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) s’est ouverte le 27 juin 2013 avec les travaux du forum de haut niveau orientés sur deux sujets clés : l’intégration régionale et la gestion des ressources naturelles.

Les débats et échanges d’expériences sur la capacité du continent africain à conduire son développement, à l’exemple de la Chine et des autres pays émergents, ont été lancés le 27 juin 2013 avec l’ouverture des travaux préparatifs du Conseil des gouverneurs de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), prévu à Libreville dans quarante huit heures.

Animé par le professeur Guy Rossatanga-Rignault en présence de trois panélistes de haut niveau et de plusieurs participants, la conférence-débat a connu deux temps forts : une première partie constituée d’échanges entre les différents panélistes et le professeur de droit public à l’Université Omar Bongo et conseiller spécial du président, et une seconde phase ayant nécessité l’intervention des autres participants.

Interrogé sur les conditions essentielles pour la promotion de l’intégration régionale, le vice-président de la commission de l’Union africaine, le Kényan Erastus Mwencha a relevé les différences qui existent entre les types d’intégration (économique, politique et sociale) et les ressources (financières, humaines et naturelles) pour éviter toute confusion. Toutes fois, il a estimé que «l’intégration régionale est l’horizon envisagé pour l’ensemble du continent africain». Selon Erastus Mwencha, les pays africains ont tout intérêt à s’investir dans le développement des marchés régionaux à travers le développement du processus intégratif.

Le Dr Elias Ayuk, directeur de l’université des Nations-unies d’Accra a, quant à lui, suggéré quatre «i» constituant les variables clés pour réussir l’intégration : des institutions fortes à mettre en place pour négocier avec les grandes puissances ; l’innovation pour être créatif dans la recherche des solutions à proposer ; l’incitation, c’est-à-dire la capacité à affronter les défis ; et surtout les idées novatrices pour concevoir des politiques publiques pertinentes autour de règles claires et précises. Pour le Dr Ayuk, ces quatre «i» sont importants mais l’Afrique a besoin, en premier lieu, d’institutions fortes pour réussir son intégration.

«Le message qui apparaît clairement est que la gestion des ressources naturelles peut aller de pair et doit même aller de pair avec l’intégration régionale. L’intégration régionale doit pouvoir aider à la gestion des ressources naturelles. Et ici il apparaît nécessaire de renforcer les capacités dans les pays africains dans différents domaines tels que les panélistes les ont cités», a déclaré l’administrateur de programmes de l’ACBF, Robert Nantchouang.

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