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Passe d’armes au sein de la société civile gabonaise

Marc-Ona-et-Al-GoreCoordonnateur national de la coalition «Publiez ce que vous payez», Marc Ona ne serait plus en odeur de sainteté avec ses pairs de la société civile qui exigent son éviction de ce poste qu’il occupe depuis 2007, afin de renouveler le bureau de la structure dans son ensemble.

Très fréquents au sein des partis politiques mais également des syndicats, la dislocation d’un groupe favorisant la création de plusieurs autres tendances pour un soi-disant même but, semble s’installer progressivement au sein de la société civile gabonaise. En effet, depuis près d’une semaine déjà, les membres de la coalition nationale «Publiez Ce Que Vous Payez» (PCQVP), semblent ne plus se comprendre.

Selon une partie de cette coalition menée par Charlemagne Medang Viebame, le 3è mandat du secrétaire exécutif de Brainforest, Marc Ona, à la tête de PCQVP serait illégale et n’aurait donc pas lieu d’être. En effet, selon Medang Viebame, la charte de la coalition, en son article 3.2, stipule que le «coordonnateur est élu pour un mandat de deux ans, renouvelable une fois». Vu sur cet angle, ayant été porté à la tête de la coalition depuis 2007, le mandat du coordonateur national après deux exercices n’a plus lieu d’être depuis 2011.

Accusations dont le Prix Goldman 2009 s’indigne : «je souffre de constater que ceux qui se disent de la société civile sont devenus des mercenaires chasseurs de primes et qui brillent par une certaine imposture. Je comprends que certains veuillent justifier et honorer certains engagements obscurs mais un peu bon sens et d’honneur». Et de rétorquer qu’il aurait été porté à la tête de la coalition par le bureau international de l’association pour 3 ans depuis septembre 2012 à Amsterdam pour le compte de l’Afrique francophone. «Marcel Libama, Georges Mpaga et Élisabeth NM qui étaient allés représenter le Gabon à Amsterdam vous diront que Marc ONA y a été élu démocratiquement par une écrasante majorité des pays francophones, plus d’une quinzaine et ce, tenez-vous bien, en son absence. Écoutez, si ça peut leur faire plaisir, qu’ils continuent leur show, nous au sein de la Coalition on s’active pour mettre en application la vision 20/20 adopté à Amsterdam», a-t-il lancé en réponse à ses détracteurs.

Des actions sont menées, notamment le lancement d’une pétition qui, à l’heure actuelle, auraient enregistré plus d’une vingtaine de visas, pour demander le départ de Marc Ona du poste de coordonnateur du mouvement. Les signataires réclament la tenue d’une assemblée générale de 8 jours qui aurait dû débuter le 21 juin dernier, et au cours de laquelle le bureau de la coalition devrait être renouvelé.

«Ils menacent de convoquer une AG, libre à eux de la convoquer et pour quel résultat ? Au sommet de la pyramide de la coalition mondiale, c’est moi qui vais trancher. La charte présentée et qui date de 2007 est un document caduc puisqu’un document général vision 20/20 qui régit le fonctionnement des coalitions est en vigueur. En résumé, le Coordonnateur Gabon que je suis n’a de compte à rendre qu’à ses membres reconnus par le secrétariat international et le comité de pilotage», a-t-il lancé en guise de défi à la coalition PWYP bis.

Outre la question du mandat de plus de l’actuel coordonnateur, les signataires de la pétition dénoncent également un fonctionnement «comateux» de la section gabonaise de PWYP, et le manque de communication et d’information concernant les activités sur le plan national et international.

«Quelle coalition Publiez ce que vous payez revendiquent-ils aujourd’hui ? Les plans de déstabilisation du pouvoir par Georges Soros, William Bourdon et tous les autres impérialistes ont ils évolué ? Soyons sérieux. Et puis ce ne sont pas les individus qui sont membres de la coalition, ce sont les organisations. Les signataires de ce chiffon ont au moins un acte d’adhésion à notre coalition ? Peuvent-ils le présenter à vous journalistes ?», s’interroge Marc Ona avant d’indiquer que «La coalition PWYP qui est une campagne internationale dont le siège est à Londres a évolué et la branche du Gabon avec. Que les agitateurs sachent que leur activisme est sans lendemain car depuis 2010, les textes ont évolué, la gouvernance aussi tant en Afrique qu’au secrétariat international», a-t-il conclu.

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