Georges Ambourouet et Charly Moussono, deux anciens compères de la sélection gabonaise de football, sont visiblement en froid ces derniers temps ; ce qui a notamment donné lieu à un triste spectacle dont Facebook a été la principale scène d’exhibition, Ambourouet n’étant pas fait prier pour «descendre» son compatriote.
Rien ne va plus au sein de la sélection nationale de football. Entre les nombreuses contreperformances de l’équipe et la psychose engendrée par le désamour du public gabonais pour un coach qui n’a jamais fait l’unanimité, il est presqu’évident que le moral des Panthères soit un peu en berne ces derniers temps. Pour preuve la dernière manifestation non moins négative et de fort mauvais augure ayant eu lieu, il y a quelques jours. Un évènement, mieux un spectacle dont les internautes se sont régalés.
En effet, deux joueurs de la sélection nationale de football, Georges Ambourouet et Charly Moussono, via le réseau social le plus en vogue du moment (Facebook), ont offert au public gabonais et international un triste spectacle qui n’est pas pour les avantager. Le clash que l’administrateur de la page Facebook «Allez les Panthères du Gabon» a intitulé «Sur son compte Facebook, Georges Ambourouet descend publiquement Charly Moussouno », met en scène deux individus autrefois bons amis ayant appartenu au club de première division Missile FC. Deux anciens compères dont l’un reconnaît aujourd’hui s’être sacrifié pour l’autre. Sur sa page, Ambourouet aurait lancé à cet effet : «Moi j’ai toujours été bien avec toi même à Missile ou le coach ne voulait pas te faire jouer mais c’est moi qui ai fait en sorte que tu puisses jouer et j’avais accepté de jouer à droite».
Pour l’ami désabusé qui souhaitait en découdre, l’affaire a une origine inconnue du public, mais son message répondait à un autre que Charly Moussdono avait précédemment posté sur sa page Facebook : «Je suis du genre à ne pas cacher ma colère. Il parait donc derrière moi qu’on dit que c’est moi qui ai fait en sorte que Moussono ait des problèmes. Demandez à cet imbécile-là ce qu’il a fait. C’est pas avec mon nom que tu vas échapper à tes bêtises et je te demande d’arrêter tes balivernes partout à mon sujet espèce d’ingrat». Avant d’ajouter, comme pour dire que l’affaire ne s’arrêtera pas là : «Moi, j’amènerai cette histoire en justice parce qu’il parait que tu as mis ça sur Facebook». Pour enfin conclure par un cinglant, «Espèce de CONNARD!» qui amène aujourd’hui plus d’un Gabonais à s’interroger sur la véritable morale de nos Panthères nationaux, mais surtout sur le travail de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) lorsqu’un conflit semble naître au sein d’un groupe de professionnels.
