Après l’épisode des pré-recalés du baccalauréat 2013, et le retour à la normale dans le secteur de l’éducation nationale, le temps est depuis le lundi 1er juillet 2013 à la composition des épreuves de ce premier examen universitaire sur l’ensemble du territoire gabonais où l’on indique que 23000 candidats sont en lice.
Les recalés du bac 2013 : tel aurait pu être le titre d’un feuilleton ayant alimenté la chronique pendant au moins deux mois au Gabon. Avec des épisodes à rebondissement, il s’agissait en effet d’une sanction qu’avait infligée le ministre de l’éducation nationale aux élèves fraudeurs pour passer en classe supérieur, à travers des bulletins de notes ou des actes de naissance falsifiés. Ils avaient alors été interdits de passer l’examen du baccalauréat de même que d’autres avaient été rétrogradés.
Mais au terme de deux rebondissements à récupération politique, les élèves fraudeurs identifiés ont investi, comme les autres candidats, les centres d’examens disséminés sur le territoire national, depuis le 1er juillet 2013, pour essayer de décrocher le sésame donnant accès aux universités et grandes écoles.
Fraudeurs et non-fraudeurs, 23.000 candidats ont été enregistrés cette année pour la session du baccalauréat en démarrage. 19.000 d’entre eux sont issus de l’enseignement général et 4.000 de l’enseignement technologique. La phase orale est prévue pour la semaine prochaine, entre le 8 et le 12 juillet 2013. Les premiers résultats seront connus à partir du 15 juillet prochain.
Entre temps, lorsqu’on interroge les chefs de centre sur le sort réservé aux élèves qui ont longuement fait pression sur le ministre jusqu’à l’obtention de leur sanction, ils estiment qu’ils ne sont ni identifiés et ne seront évalués que sur la base de leurs performances. Ce sont les résultats qui le prouveront.
