Inspiré par les nombreuses histoires contées à ses enfants tous les soirs, le journaliste Patrick Fort, jusqu’ici patron de l’AFP au Gabon, a eu l’idée, somme toute «géniale» de faire paraître un recueil de «petites histoires» essentiellement consacré aux animaux d’Afrique et destiné au jeune public.
Plutôt connu comme un journaliste émérite ayant dirigé, de 2008 à 2013, le bureau de l’Agence France presse (AFP) pour l’Afrique centrale et ayant résidé, de nombreuses années durant, à Libreville, Patrick Fort, grand homme de culture, est sorti de sa spécialité pour, dit-il faire plaisir à ses deux enfants, dans un premier temps : «pour qu’ils revivent les petites histoires que j’inventais pour eux tous les soirs», et, en second lieu, toucher le plus grand nombre d’enfants à travers le monde ; aussi bien sur le continent qu’au niveau international.
L’œuvre de Patrick Fort est donc un recueil de 10 petits contes «à la manière africaine» dont les acteurs principaux sont des animaux «qu’on peut rencontrer en Afrique et notamment en Afrique de l’Est, près du Kilimandjaro». En effet, relève le journaliste et écrivain, «c’est à la suite d’un voyage au Kenya et en Tanzanie avec Enora, ma fille, que j’ai décidé de coucher sur papier les réponses imaginaires que je lui donnais lorsqu’elle me posait des questions sur l’origine, «le pourquoi» de telle couleur ou «le comment c’est fait» par rapport aux différents animaux qu’elle observait». Un livre de format «20 x 22 cm» et de 64 pages qui se donne la mission de répondre de façon amusante aux questions des plus jeunes comme : «Mais pourquoi le porc-épic est-il si protégé ? Comment la girafe a-t-elle imaginé sa si belle robe ? Quant au rhinocéros et aux chauves-souris, quelle idée ont-ils eu de vouloir rester gris ?», autant d’interrogations dont le fond apparaît bien plus important si l’on s’en tient à l’aspect écologique et environnemental qui nécessite, aujourd’hui, l’implication des plus jeunes.
Aussi, la particularité de ce livre, indique son auteur, c’est que «je l’ai conçu avec la collaboration de Régis Divassa qui a bien voulu illustrer les différents contes. Je ne voulais un autre illustrateur que lui : un africain et dont le travail m’avait été présenté au préalable». En effet, du graffiti au crayon, le jeune artiste gabonais a accepté de faire le voyage, et s’est fort bien «illustré» dans cette œuvre, bien que les textes, ainsi qu’il le relève, lui sont parvenus un peu tard : «Le travail n’a pas été si difficile. J’ai dû faire une lecture rapide des textes dont le contenu m’a paru très passionnant, et j’ai donc travaillé selon mon inspiration. Le résultat me semble satisfaisant».
