Christian Makangui, forcené de réputation, a ouvert le feu sur une petite famille de Mandji dans la Ngounié. Deux jours auparavant, il s’était livré à une prise d’otage dans la même localité. Apeurés, les habitants du -lieu du département de Ndolou s’enferment chez eux.
Alors qu’ils se trouvaient, le lundi 8 juillet à 23 heures, dans un campement à une dizaine de kilomètres de Mandji, chef-lieu du département de Ndolou (province de la Ngounié), une femme d’une quarantaine d’années, Philomène Lelema, et ses deux fils âgés de deux et six ans, ont été la cible, au fusil, d’un forcené nommé Christian Makangui, la trentaine.
Selon le journaliste Jonas Moulenda, qui cite une source autorisée, le forcené aurait surpris ses victimes dans le sommeil. «Il a introduit le canon du fusil par un trou du mur et a ouvert le feu sur la femme et ses deux fils qui dormaient déjà», a indiqué la source du journaliste, expliquant que les victimes ont été grièvement blessées avant d’être transportées nuitamment au centre médical de la ville. «En raison de la gravité des blessures, dame Philomène Lelema et ses deux avant fils ont évacués tard dans la nuit au Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM). Leur pronostic vital n’est pas engagé mais le petit garçon de deux enfants pourrait perdre sa jambe, a avancé une source hospitalière», précise Jonas Moulenda sur son mur Facebook.
Quelques jours auparavant, le samedi 6 juillet 2013, l’homme à la carabine avait pris en otage deux jeunes femmes qui se livraient à une partie de pêche dans un étang situé aux alentours de la ville de Mandji. «Les deux victimes avaient été libérées in extremis par un groupe de jeunes gens partis à leur rescousse dès l’alerte donnée par leurs compagnons de pêche», écrit Jonas Moulenda.
Récidiviste, Christian Makangui est connu pour avoir été incarcéré, par le passé, à de nombreuses reprises pour tentative d’assassinat, vols aggravés et viols. Depuis qu’il a repris du service, dans le mal, les habitants de Mandji et ses environs vivent dans la psychose et s’emmurent chez eux.
