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Municipalité de Libreville : dispute autour du vivier financier

Mont-Bouet4En réaction à la sortie de l’Association des gabonaise des œuvres sociales (Agos) qui a fustigé des «exactions en tout genre des agents municipaux auprès des opérateurs économiques», l’Hôtel de ville de Libreville a condamné ces «allégations» à la faveur d’un point-presse organisé le 9 juillet à Libreville.

Dans des propos rapportés par l’AGP, Mouhamed Bin Ngounga, inspecteur général de la municipalité de Libreville explique : «Nous apportons des précisions sur certaines allégations prononcés par l’ONG AGOS qui se dit défenseur des commerçants, alors que les objectifs poursuivis par cette ONG ne répondent pas à la lutte contre la précarisation et les abus sociaux». Et de fustiger les actions de l’ONG, qui «interdit les opérateurs économiques de s’acquitter des taxes et autres redevances, instrumentalisant ainsi les opérateurs par le paiement d’une quittance d’adhésion mensuelle au prix de 50 000 francs CFA».

En effet, lors d’une conférence de presse organisée le 6 juin à Libreville, Marie Claudette Ngadi Saphyatou, présidente de l’Agos, a menacé d’ester en justice contre la mairie de Libreville pour «contrôles abusifs, extorsion de fonds et autres exactions posées par certains de ses agents auprès des opérateurs économiques».

«Les agents de la mairie de Libreville et de l’inspection générale ne parviennent plus à exercer normalement leur mission, dument signée par l’autorité municipale, sous prétexte qu’ils arnaqueraient les opérateurs économiques sur le terrain», a poursuivi Mouhamed Bin Ngounga qui, se sentant visé par ces les allégations de la présidente de l’Agos, a prévenu que «la municipalité reste ferme devant ces agissements», pour qui opérateurs économiques doivent s’acquitter de leur paiement, au risque de représailles.

Selon l’inspecteur général de l’Hôtel de ville, l’Agos «n’a pas droit d’outrepasser les lois en vigueur et l’autorité municipale». A cet effet, il a appelé «la justice à anticiper sur les risques qui pourraient en découler entre les agents municipaux, qui sont repoussés dans plusieurs arrondissements et les commerçants, qui bafouent les lois du pays».

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