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Le Garde des Sceaux évoque le code pénal au Sénat

justice51Ida Réténo Assonouet, ministre de la justice, s’est expliquée devant les sénateurs mercredi sur la question de la révision du code pénal gabonais selon les vœux du Chef de l’Etat d’élargir la répression à toutes les exactions sexuelles et notamment à l’inceste, au harcèlement et à l’adultère.

Cette révision concerne le chapitre VII dudit code et de façon exacte les articles 255 à 259 et vise à punir sévèrement les différentes formes de violences faites aux femmes, surtout.

Il faut retenir de cette démarche que l’inceste constitue encore et pour longtemps une offense aux bonnes mœurs vu que la relation, même consentante, entre deux personnes apparentées à un degré est prohibée par la loi en vigueur. Et c’est cette loi qui va être durcie si le projet de loi est adopté.

Ce qui devrait susciter pourtant quelques débats, c’est la révision des articles concernant l’adultère. Le code pénal tel que connu aujourd’hui est assez favorable à l’homme. Désormais, avec les nouvelles dispositions proposées par le gouvernement, l’adultère sera puni de un à dix mois d’emprisonnement. Mais surtout, « le complice du conjoint coupable d’adultère sera puni de la même peine. Les seules preuves qui pourront être admises contre lui seront le flagrant délit, celles résultant de lettres ou tous autres moyens de preuve, notamment électroniques ». Les SMS et autres messages (Email, BBM, Whatsapp, etc) seront donc et dorénavant considérés comme des preuves « irréfutables » dans des accusations d’adultère.

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