Comme annoncé la semaine précédente par le Porte-parole de la Présidence de la République, Alain Claude Bilié-By-Nzé, le Président Ali Bongo Ondimba a reçu à Libreville mardi 2 juillet une grande partie de l’opposition. Et, le 9 juillet dernier, l’assemblée a adopté officiellement le projet de loi introduisant la biométrie. L’enrôlement des électeurs va débuter.

Le 2 juillet dernier, au palais de la Présidence de la République, le monde politique gabonais s’était donné rendez-vous. Trois coalitions de l’opposition – l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), l’Union des forces pour l’alternance (UFA) et l’Union des forces du changement (UFC) – ont rencontré le Président Ali Bongo Ondimba. A cinq mois des élections locales prévues le 23 novembre prochain, l’introduction de la biométrie dans le processus électoral était le principal sujet de discussion.

Les questions pertinentes n’ont pas manqué durant cette rencontre : confection des listes électorales biométriques, authentification des électeurs dans les bureaux de vote… Le Chef de l’Etat a écouté attentivement les remarques et les suggestions des différentes coalitions. Au terme de ces échanges, chaque participant a affiché une certaine satisfaction.

Dès le lendemain, le 3 juillet, le Ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, a lancé une campagne de sensibilisation auprès de l’électorat gabonais. L’heure est à l’éclairage avant la mise en œuvre prochaine de l’enrôlement. Le Ministre a précisé dans un communiqué que cette opération aura lieu « dans les mairies, les préfectures et les sous-préfectures par des équipes fixes d’enrôleurs ; pour les citoyens résidant dans les cantons, regroupements de villages et villages, par des équipes mobiles. A tout citoyen enrôlé, il est délivré un récépissé d’enrôlement. Ce document est exigible en cas de réclamations.» Il sera également attribué un identifiant unique.

Depuis le 9 juillet, date du vote officiel de l’Assemblée nationale gabonaise, la révolution biométrique est en marche !