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Les comptes de Biyoghé Mba au CES

Paul Biyoghe Mba a démissionné à titre réglementaire de son poste de Premier Ministre le 13 février 2012
Paul Biyoghe Mba a démissionné à titre réglementaire de son poste de Premier Ministre le 13 février 2012
De retour d’Athènes en Grèce où il a pris part aux travaux de l’Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires de la Francophonie (UCESIF), le président du Conseil économique et social (CES), Paul Biyoghé Mba, s’est livré à une conférence de presse le vendredi 12 juillet 2013 au siège de l’institution à Libreville. Comme un bilan de l’an I de sa mandature.

La rencontre, qui avait effectivement les allures d’un bilan de son action après un an à la tête de cette structure, a donné l’opportunité à l’ancien Premier ministre de faire le point sur les récents travaux mais aussi sur tous les projets et avis émis au niveau national et d’aborder les ambitions pour la sous région.

On retiendra que le Gabon fait partie des 80 pays constituant l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’UCSIF qui totalise à l’heure actuelle 23 pays sur trois continents. Le pays a signé 14 conventions sur les 18 en cours aux Nations unies. Cependant, seules trois sont appliquées qui concernent les secteurs des travailleurs. Or, «nous n’avons pas été obligés de les signer», a fustigé Paul Biyoghé Mba avant de préciser qu’à Athènes, tous les textes relatifs à l’économie et au social ont été toilettés. Ce du fait que le CES a pour but de rechercher le développement et de créer un environnement sur le plan économique, social, environnemental et sportif. «C’est l’homme la base du développement et ce qui ne va pas dans ce sens ne le sert pas», a-t-il dit. Les travaux d’Athènes ont ainsi permis d’élaborer une feuille de route en attente de ratification par les pays membres de l’UCSIF.

D’autre part, Paul Biyoghé Mba a présenté les priorités de son institution qui se résument en la lutte contre le chômage (30 à 40% au Gabon avec les jeunes plus frappés que les autres couches sociales), la classification des emplois par secteurs, la sécurité alimentaire, l’économie maritime (Gabon bleu) et la lutte contre la pollution de l’environnement. Pour le président du CES, il faut trouver des moyens pour juguler le phénomène du chômage qui va encore grimper avec l’arrivée de nouveaux diplômés sur le marché du travail. Cela pourrait se faire à travers l’exploitation des 210 000km² de zone économique exclusive sur la mer, le listing des emplois par secteur afin de pouvoir efficacement répondre aux besoins des entreprises et la formation aux métiers actuels tels que les technologies et l’informatique. Car, dans une quinzaine d’années, les pays qui n’auront pas suffisamment formé leurs employés auront de lacunes à combler quand d’autres métiers se seront encore crées. Aussi, a-t-il souhaité une responsabilité sociétale des entreprises.

Le président du CES s’est montré satisfait de son provisoire bilan et espère une opportunité qui permettra la modification de la Constitution pour que le Conseil devienne économique, social et environnemental. De même, souhaite-il que le dialogue civil soit lancé avec les associations, les groupements religieux et autres, tout en améliorant celui qui existe déjà avec les syndicats et autres représentants des travailleurs. Enfin, Paul Biyoghé Mba qui a été élu vice président de l’Ucesif, espère avec ses collègues de la sous région créer ce groupe en Afrique centrale.

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