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Une trentaine de prostituées interpellées à Libreville

Prostitutes-Une opération de la brigade des mœurs de la Police judiciaire (PJ) a mené au de rafle, dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 juillet 2013, de trente-deux (32) prostituées dont douze Gabonaises, vingt-et-une Camerounaises et une Congolaise, actuellement en garde à vue.

Le mercredi 25 juillet 2013, ces jeunes femmes, filles de joie ou belles de nuit, ont été présentées, relève le journaliste Jonas Moulenda sur sa page Facebook, au procureur de la République. En l’absence d’une disposition légale réprimant la prostitution en terre gabonaise, ces prostituées ont été entendues et sont poursuivies pour incitation à la débauche et dépravation de mœurs.

Cette opération inopinée de la PJ qui a été menée sous les auspices du parquet de Libreville, selon un magistrat cité par Jonas Moulenda, s’inscrit dans la volonté de lutter principalement contre la propagation du VIH/Sida, mais aussi contre la montée à Libreville du plus vieux métier du monde. On note qu’il y a plus d’un an, une autre opération du genre, diligentée par le procureur de la République, avait conduit à l’arrestation des jeunes-femmes pratiquant ce même métier. Des prélèvements sanguins avaient été faits sur ces péripathéciennes en vue du dépistage du VIH/Sida. Les résultats, relève-t-on, avaient conclu que plusieurs d’entre elles étaient séropositives.

Ces jeunes femmes, parmi lesquelles ont retrouve quelques fois des étudiantes et même des femmes au foyer, arpentent le boulevard du Bord de mer à une certaine heure de la nuit ou les abords des boites de nuit principalement du quartier Louis pour vendre leur charme. La majorité d’entre-elles prétextent de conditions de vie difficiles les poussant à exercer ce métier, le plus souvent à l’insu de leurs parents, parce qu’elles n’ont pas trouvé du travail. Toute chose qui provoque généralement un choc lorsque la famille en vient à en être informée.

Nombreux, dans l’opinion publique, estiment que ces femmes préfèrent la solution de la facilité. Pour eux, il y a bien des femmes qui font des petits métiers pour vivre et faire vivre leur progéniture. Dans ce contexte, ils estiment qu’il faut «absolument légiférer pour pouvoir efficacement punir de la prostitution qui devient un réel problème au Gabon».

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