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Pétrole : l’ultime mise en garde de l’ONEP

ONEP1Le secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), Guy Roger Aurat Reteno, s’est insurgé contre le comportement de l’administration, au cours d’un point presse donné, le mardi 30 juillet, au siège de cette organisation.

Selon Guy Roger Aurat Reteno, secrétaire général de l’Onep, il est inexplicable que l’administration du Travail, garant des dispositions du Travail, conformément à l’alinéa 4 de l’article 359 du code du Travail, et signataire du procès-verbal d’étape sanctionnant les négociations Gouvernement-Onep et ayant abouti, le 16 mars 2013, à la suspension du dernier mouvement d’humeur de cette organisation syndicale, en vienne à faire preuve de laxisme, sinon de complaisance, face aux représailles entreprises envers certains syndiqués.

Le leader syndical s’insurge sur le fait que l’administration du Travail, «sur la requête d’une demande de licenciement de quatre délégués du personnel élus sous la bannière de l’Onep par la société Perenco pour le rôle qu’ils y ont joué au cours de ladite grève, donne avec légèreté l’autorisation d’en licencier deux.» Pourtant, aux dires de Guy Roger Aurat Reteno, la société Perenco n’est pas exempte de tout reproche : elle compte dans ses rangs des travailleurs étrangers en situation irrégulière depuis toujours.

«Qu’est-ce que cette administration du travail qui a la responsabilité de faire respecter les lois du travail en République Gabonaise a fait ?», s’est-il interrogé le leader syndical avant de souligner que «devant ce sombre tableau qui montre à suffisance que si les décisions prises par certains technocrates font régresser le dialogue social, cette situation ne garantit plus un climat social apaisé et parallèlement un climat des affaires fiables pour les investisseurs dans le secteur pétrolier et activités connexes.»

Sur toutes ces expériences «négatives», persistantes depuis une dizaine d’années, l’Onep a exprimé solennellement son indignation et sa profonde déception, une fois de plus, quant aux engagements non tenus par l’administration et pourtant contenus dans les accords entre le Gouvernement et cette organisation syndicale.

«Pour l’Onep, à compter de ce jour, cet acte marque désormais la rupture du partenariat et du dialogue social, triumvirat gouvernement, patronat et salariat. Toutes les conséquences qui découleront des futures actions sont de l’entière responsabilité de l’administration du travail», a conclu le secrétaire général de la puissante Organisation nationale des employés du pétrole.

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