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Un député de l’Okano braqué à son domicile

assassinNicaise Biyoghe Bi Nzué, député du Parti démocratique gabonais (PDG) au 1er siège de l’Okano, a été agressé par six inconnus dans la nuit du 19 octobre à son domicile de Lalala.

Les périodes ante et post électorales au Gabon ont de tous temps été propices aux tensions, intrigues et autres stratagèmes perfides. Les élections électorales et municipales de novembre 2013 sont loin d’échapper à la règle. A titre d’illustration, le député du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) du 1er siège de l’Okano, Nicaise Biyoghe Bi Nzué, a fait les frais d’une agression dans la nuit du 19 octobre à son domicile de Lalala.

Selon les reporters de l’agence de presse Gabonews qui rapportent ce fait divers, de «toute vraisemblance, les hommes connaissaient bien les lieux», et d’ajouter qu’il «que cette tentative de meurtre ressemble bien à des règlements de compte».

Le député a en effet été attaqué dans sa propre maison sise au quartier Lalala dans le 5e arrondissement de Libreville. Il a été subitement réveillé autour de 3 h 30 du matin. Six hommes encagoulés avaient réussi à faire irruption dans sa maison, avec visiblement l’intention de mettre un terme à la vie de l’élu du peuple. Celui-ci a été «surpris par les six individus qui le fixent et le ligotent», raconte Gabonews.

«Je me suis permis de poser la question suivante au commando : que se passe-t-il ? A cette question, l’un d’eux m’a répondu par un coup de machette à la nuque en me disant que c’est moi qui fous la pagaille dans la vie politique de Mitzic», raconte le rescapé qui se défend d’être le coupable de la situation politique qui prévaudrait dans le chef-lieu de l’Okano.

Nicaise Biyoghe Bi Nzué n’a été sauvé que grâce aux 4 millions de francs CFA et à des bijoux de grande valeur qu’il avait à son domicile. Au moment de l’achever, relate Gabonews, l’un des mercenaires a lancé en langue fang : «il ne faut pas en finir avec lui. On doit d’abord prendre les bijoux et l’argent». C’est dans la voiture qu’ils trouveront de l’argent dans une sacoche noire.

Au moment d’emmener leur victime vers l’inconnu, les six mercenaires vont se faire avoir. «J’étais derrière et eux, ils marchaient devant moi en me demandant de les suivre sans broncher. Arrivé au niveau de la porte, j’ai eu le reflexe de m’adosser à celle-ci après que celui que je suivais soit sorti. Avec toute la force, j’ai poussé la porte, elle s’est refermée et j’ai crié. Cela a réveillé les enfants et le voisin est venu avec son fusil mais le commando s’était déjà échappé», raconte-t-il.

En attendant la cohorte de «voitures noires» synonyme de psychose dans les villes du pays, ces sont pour le moment, ce genres de pressions, d’intrigues et de tensions qui sont mis en exergue en attendant le 23 novembre 2013, jour du scrutin si rien ne change.

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