Sous le thème «Agir Vite pour le Cerveau», le monde entier a célébré, le 29 octobre 2013, la Journée mondiale de lutte contre l’Accident vasculaire cérébral (AVC). C’était donc l’occasion pour sensibiliser le maximum de personnes sur ce grand problème de santé publique en les incitants à s’approprier les signes des premiers symptômes.
L’Accident vasculaire cérébral tue ou peut laisser des séquelles irréversibles, relèvent les spécialistes en la matière. Mais On devra cependant noter que bien qu’il existe de nombreuses «journées de la santé» destinées à faire mieux connaître des questions de santé publique importantes, on ne retrouve pas, dans la liste des journées organisées officiellement par l’OMS à la demande de l’Assemblée mondiale de la Santé, celle relative à l’AVC. Ce mal mérite cependant qu’on s’y attarde un moment en vue de mieux informer les populations sur les dangers qu’elles encourent. Car, en repérer les symptômes permet de réagir vite et de réduire les risques de séquelles.
Chaque année des millions de personnes sont touchées par un AVC dans le monde et des milliers en décèdent. L’AVC est un accident favorisé par l’hypertension artérielle, mais aussi le diabète, le cholestérol, le surpoids, la sédentarité ou encore le tabac, l’alcool ou le stress. Lorsqu’il survient, il faut savoir le reconnaître pour limiter en les séquelles.
Les signes avant-coureurs des AVC sont souvent la paralysie ou engourdissement brutaux d’un coté du corps, les difficultés soudaines à s’exprimer, la perte de l’attention, la diminution très brutale de la vision d’un œil. Pour beaucoup les AVC touchent essentiellement les adultes et le risque s’accroît avec l’âge mais les enfants aussi sont concernés. De nombreux cas concernent les nourrissons ou les enfants. Les facteurs à risques sont entre autres l’hypertension artérielle, le tabagisme, le surpoids, la sédentarité, le diabète, l’excès de cholestérol.
«Que se passe-t-il quand on a un AVC?». Il convient de souligner d’abord qu’un AVC est une lésion d’un vaisseau, généralement une artère. Celle-ci peut se boucher et générer un infarctus cérébral. Elle peut aussi se rompre, entraînant une hémorragie, une rupture d’anévrisme. «Plus on intervient tôt, plus on réduit la taille de la lésion et moins il y aura de séquelles», explique Sonia Alamowitch, directrice du service neurologique de l’hôpital Tenon, à Paris. Une difficulté à parler, une déformation du visage, une faiblesse au niveau d’un bras ou d’une jambe sont les symptômes de l’AVC, qui survient toujours brutalement. «Il faut demander à la victime son nom, lui faire lever les bras ou les jambes l’une après l’autre et la rassurer», recommande François Rouanet, neurologue à Bordeaux. Dans les trois quarts des cas, les personnes ne souffrent pas et attendent simplement que ça passe, alors qu’il faut réagir au plus vite.
Les spécialistes, en ce qui concerne la prise en charge indiquent que le patient, une fois à l’hôpital, doit d’emblée passer par une IRM ou un scanner pour voir si l’artère est bouchée ou déchirée. C’est ce qui permet de déterminer la suite du traitement.
Comment éviter d’avoir un accident vasculaire cérébral ? Faire vérifier régulièrement sa tension, car l’hypertension passe souvent inaperçue dans la mesure où elle ne provoque pas de symptômes. De même, il faut éviter de manger trop salé et éviter le surpoids. Des analyses de sang pratiquées une fois par an permettent de réduire ces facteurs de risque. Les premières mesures à prendre sont bien souvent diététiques (manger plus équilibré). Le tabac doit également être évité surtout si l’on est migraineux.
