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Ultra deep offshore gabonais: un 11ème round satisfaisant

Etienne-Ngoubou_bLancé lundi 28 octobre dernier à Libreville, la procédure de consultation restreinte pour l’attribution des 43 blocs pétroliers gabonais aux compagnies internationales d’exploitation s’est achevée le jour suivant, donnant des résultats relativement satisfaisants, mais nettement au-delà des espérances du ministre en charge du Pétrole, Etienne Ngoubou.

Nettement plus fructueuse que les « 9è et 10è rounds » au cours desquels l’Etat gabonais a constaté avec regret une sorte de désintérêt des investisseurs étrangers pour son secteur pétrolier, en raison de quelques difficultés rencontrées dans le système d’attribution des marchés, la 11è rencontre entre les compagnies pétrolières candidates à l’offre et l’équipe de consultation conduite par le ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, a rendu ses résultats dès le mardi 29 octobre 2013. Evalués sur des critères purement techniques, les différents soumissionnaires devaient atteindre un total minimum de 750 point, attribués par les membres de la commission.

A l’issue de cette évaluation, sur les 43 blocs en offshore profond et très profond ouverts à soumission par l’Etat, seulement 18 ont été jugés intéressants par une vingtaine d’investisseurs, parmi lesquels ne figurait pas la nouvelle Gabon Oil Compagny (GOC) : certainement en raison de son immaturité et des capacités technologiques non encore acquises, mais surtout de la « surface financière » que de tels marchés requièrent. De plus, trois blocs (C12, F15 et G14) n’ont pas pu être attribués par les membres de la consultation restreinte à cause des offres jugés infructueuses des candidats. Qu’à cela ne tienne, Etienne Ngoubou, avant d’exhorter les candidats dont les offres ont été retenues à transcrire de manière pratique et à confirmer leurs ambitions lors des négociations à venir, s’est dit satisfait de la conduite de la procédure et du regain d’intérêt que suscite à nouveau le secteur pétrolier gabonais, notamment par les jeunes entreprises.

De façon pratique, le chronogramme des exploitations, après l’ultime consultation des dossiers retenus et l’attribution officielle des blocs, se fera en fonction de l’expertise et des capacités de chaque entreprise. Mais en en général, a indiqué Etienne Ngoubou, « la particularité du domaine pétrolier fait qu’entre la signature d’un contrat et la première huile, il faut compter habituellement entre 5 et 7 ans. Il y a en effet, des travaux supplémentaires d’appréciation de la géologie à faire, entre autres. Ces travaux d’évaluation et de recherche de présence d’hydrocarbures durent habituellement entre 3 et 5 ans. »

A cet effet, certain de l’aboutissement des relations entre l’Etat gabonais et les futurs exploitants de ses ressources pétrolières, le ministre a déclaré : « Je crois que dans environ 7 ans, nous serons à 500 000 barils par jour de production pétrolière au Gabon », ceci grâce à l’arrivée sur le marché de plusieurs nouvelles compagnies telle que la britannique Ophir détentrice (sur le papier) des blocs A3, A4, A5 et A6, et grâce à la dynamique d’association de plusieurs entreprises à l’instar de Cobalt (France), Elenilto (Israël), Repsol (Espagne) et Noble (Etats-Unis) respectivement associées aux plus connues comme Marathon, Petronas, et Exxon Mobil. Un modèle de transparence en affaires dont s’est félicité Etienne Ngoubou au nom du comité de consultation qu’il a présidé deux jours durant.

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