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Le plaidoyer pro domo de la SAAF

Conf-de-la-SAAFLa Société africaine d’assistance funéraire (SAAF) a livré, ce jeudi 30 octobre 2013, des éclaircissements quant à ce qui est présenté comme une «cabale médiatique» concernant son traitement des eaux usées, des personnels et l’état de son plateau technique.

Face à un aréopage de journalistes, le directeur général de la Société africaine d’assistance funéraire (SAAF), Ndiaga Ndiaye, a essayé de livrer sa part de vérité concernant certains articles de presse. Des écrits qui incriminaient la gestion des ressources humaines, par cette entreprise de pompes funèbres, ses conditions de travail et son traitement des eaux usées issues des corps traités.

Abordant le traitement réservé au personnel, le directeur général, assisté de sa collaboratrice, Christine Obiang Essono, a tenu à «préciser que SAAF veille à être dans la démarche de l’émergence qui s’inscrit dans la lancée du président de la République […] De ce fait, tout le personnel bénéficie d’un salaire supérieur au Smig et a droit à une quinzaine en fonction de la volonté de chacun, ceci conformément à la législation en vigueur.» Le manager n’a pas manqué de reconnaitre que par le passé, quelques manquements ont été notés au niveau des redevances de la CNSS. Mais la situation, selon lui, s’est régularisée et à ce jour, les employés bénéficient de leurs prestations sociales, notamment les allocations familiales.

Pour aller plus loin, Ndiaga Ndiaye a indiqué que le personnel de la SAAF a, entre autres, également droit à des prêts-maison dont le remboursement est échelonné selon leur convenance définie lors de la demande. De même, bénéficient-ils de primes en conformité avec les risques encourus dans leur travail. A titre d’exemple, a indiqué le directeur général, un chauffeur de SAAF bénéficie d’une prime une fois que l’heure réglementaire de travail est débordée. Autrement dit, tout a été mis en œuvre dans l’entreprise pour y rendre la vie et le travail agréable. Autre exemple donné : pour protéger les employés des bactéries lâchées dans la nature par les macchabées lors de leur traitement, l’entreprise a fait recours au Centre international de vaccination de Nkembo pour vacciner tout son personnel. Une initiative qui a évité aux uns et autres de se dérober.

Quant au traitement des eaux usées, le directeur général de la SAAF explique que «le pont sur lequel sont traités les corps dispose d’un système de collecte automatique. Les tuyaux sont directement orientés vers les fosses réservées. Aucune déviation ou collecte pour autres usages n’est possible». Ces eaux sont récupérées, a-t-il indiqué, par les sociétés partenaires avec lesquelles la SAAF travaille. Pour lui, il n’y en a pas qui se déverse dans la nature au point de pouvoir nuire à la nappe phréatique, notamment.

Le plateau technique, selon les indications du directeur, est aux normes modernes et n’expose pas les travailleurs à quelques problèmes. Et d’indiquer que SAAF dispose d’une salle technique équipée de chambre froide, de deux ponts de traitements des corps à évacuation des condensables, entre autres. Ce qui reste certain, c’est que les responsables de cette entreprise mortuaire ont voulu à travers cette conférence de presse, présenter à la face du monde ce qu’ils essaient de faire en mieux pour une meilleure qualité de travail pour leur agent, tout en protégeant l’environnement quant on imagine la nocivité des eaux rejetées.

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