Un collectif d’associations, réunissant quelques anciens acteurs du football gabonais, a animé une conférence de presse, lundi à Libreville, pour revendiquer leur participation au congrès de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) prévue le 12 novembre.
Le président de l’Association des entraîneurs Alain Da Costa Soares, de l’Association des arbitres, Jean Fidèle Diramba, des footballeurs, Valery Ondo Ebe, des médecins, Dr Henri Nsie Obame, des Ecoles de football, Balaga Thomas et de l’Association des supporters, Gabin Nzogho Mintsa sont montés au créneau pour revendiquer leur participation à cette rencontre devant aboutir à l’examen et à la refonte des statuts devant régir dorénavant la Fédération gabonaise de football.
‘’ Alors qu’aucune mesure de suspension ou d’exclusion n’a été prononcée à notre encontre par un congrès, seule instance habilitée à y pourvoir aux termes des dispositions des articles 15 et 16 des statuts de 2005, nous sommes surpris de notre mise à l’écart’’, a indiqué Frédéric Isaïe Doctere en s’appuyant sur les articles 11a et 22.2 et en considérant l’invalidation de la réforme entreprise en 2012, qui avait vocation à abroger les statuts de 2005, a recommandé que soient remises, les situations et les procédures en l’état où elles se trouvaient sous l’empire des statuts adoptés le 1er octobre 2005.
L’ancien international gabonais, Valery Ondo, qui se dit toujours être le président de l’association des footballeurs du Gabon a, pour sa part, remis en cause ‘’la validité des Assemblées générales des associations’’ convoquées par le Comité de normalisation (CONOR) qui, selon lui, est une ‘’entité extérieure à ces associations qui ne peut ni convoquer ni organiser une assemblée élective’’.
Pour marquer leur détermination à rentrer dans leurs droits, les membres de ces différentes associations ont saisi le Comité de normalisation dans l’espoir de les rétablir et adressé une correspondance datant du 03 novembre 2013 à la FIFA pour arbitrage.
Le secrétaire par intérim à la FEGAFOOT, Félix Mba Ze nous a affirmé ‘’n’être au courant de rien et n’avoir reçu aucun document émanant d’un quelconque collectif d’associations’’.
