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Gabon : le mystère des 60 candidats du concours de l’EAMAU

liste-ratureeDécidément le Gabon est loin d’en finir avec les magouilles et les tripatouillages. Depuis le mois de mai, des parents d’élèves rongent leurs freins et taisent douloureusement leur colère à l’encontre des autorités du ministère de l’Education nationale. Motif : le silence coupable de l’administration à la suite d’un concours international.

Depuis le mois de mai dernier, des parents d’élèves maugréent contre les autorités du ministère de l’Education nationale qu’ils accusent de laxisme au sujet de certains dossiers. Une situation consécutive au silence coupable du département de l’Education nationale à la suite d’un concours international. Selon le journal Echos du Nord qui a relayé l’affaire sur la base des témoignages des parents concernés, les 22 et 23 mai derniers, des centaines de Gabonais ont pris part au concours d’entrée à l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU).

Sur les 300 candidats, 64 auraient satisfait à l’examen d’admission, à en croire les résultats rendus publics le 5 septembre dernier. L’école étant basée au Togo, il ne restait plus au gouvernement, par l’entremise du ministère de l’Education nationale qu’à informer les parents des différentes modalités à remplir afin de préparer le déplacement de leurs enfants. Une chose qui, dans toute administration parfaitement structurée aurait été faite entre deux et sept jours tout au plus après l’annonce des résultats définitifs. D’autant plus qu’établi à 64 personnes, le dossier ne semblait pas si «lourd» et si difficile à évacuer. Mais le gouvernement gabonais ayant des difficultés à communiquer, les parents auraient pris sur eux de se rendre au ministère dans le but de «quémander» des bribes d’informations et se faire dicter la conduite à tenir.

Sur les lieux, quelle n’aura pas été leur surprise de se laisser dire qu’au lieu des 64 candidats admis annoncés le 5 septembre 2013, il n’y en avait au final que 4. Pour ces parents de candidats c’était à se pincer pour y croire. Où sont donc passés les 60 autres candidats jadis déclarés admis ? Les correcteurs togolais se seraient-ils ravisés sans crier gare ? Ou les 60 autres admis auraient-ils fait les frais d’une nouvelle malversation, aussi bien financière qu’ethnique de la part d’un Gabonais qui se sentirait au-dessus des lois ? Qu’à cela ne tienne, les parents, désabusés et en colère devant le mutisme des autorités du ministère concerné, n’entendent pas se laisser faire. Le ministre Séraphin Moundounga devrait monter au créneau pour expliquer ce qui s’est passé.

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